Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 30 avril 2010

Bossa-Nova (2)

Garota de Ipanema


Impossible de ne pas passer cette vidéo d'Astrud Gilberto trouvée sur un site japonais où elle irradie, comme à son habitude.



Et de nouveau la fille d'Ipanema, dont on ne se lasse pas, cette fois en duo, et quel duo. Sinatra et Jobim... La classe américaine et la douceur brésilienne. Un must.


jeudi 29 avril 2010

"une jolie femme n'attend qu'une seule chose: que vous le lui disiez." Alfred Capus

Rolf Armstrong
1889 ~ 1960




 Bien que nue, cette Brune à la peau blanche est avant tout le fleuron d'une beauté sans acmé sexuelle. Elle pourrait être Salomé au cours de la Danse des 7 voiles - il n'en reste plus qu'un d'ailleurs,  pour demander la tête de Saint Jean-Baptiste. La grâce de la danseuse, la pâleur de son teint, le tout sur un bleu nuit saisissant, tout cela concourt à faire de ce tableau un moment à la fois impudique et terrifiant.



    
   L'image même de la femme américaine des années 50.  Sportive, à la fois élégante et mutine - puisqu'elle porte, avec humour, la tenue de l'Oncle Sam -, voilà la femme blanche, bien en chair, rêvée par la classe moyenne de l'époque. On a l'impression de se trouver face à une jeune étudiante, satisfaite du bon tour qu'elle joue à ses vieux maîtres, mais cependant soucieuse de respectabilité. Son  short ne lui moule pas les formes de manière indécente, quant à son corsage, il ne révèle pas vraiment une poitrine, qu'on imagine ferme, faite pour allaiter un bon gros gars du Wisconsin, par exemple. 


http://goldenagecomicbookstories.blogspot.com/





    "American Weekly" (hebdomadaire publié par Randolph Hearst, de 1896 à 1986), dans un article de 1952 à propos des filles de calendrier, a surnommé Rolf Armstrong " le roi des Artistes de pin-up ". Armstrong est d'ailleurs considéré comme un des Pères américains du dessin suggestif .  Ses pastels délicats ont orné un grand nombre de publicités, des couvertures de magasines,  de disques et, évidemment, des agendas, depuis plus de 40 ans. 
   Athlétique (Armstrong a enseigné la boxe et le base-ball, en plus de l'art), ses premiers travaux se sont concentrés sur les hommes d'action (les militaires, l'ouest sportif). C'est grâce à la pin-up américaine qu'il a obtenu un incroyable succès.
   Ses filles sont toujours en bonne santé, joyeuses, des bonnes copines avant tout qui, par hasard peut-être, pourraient se laisser aller. Armstrong les a mises à toutes les sauces, dans toutes les strates de la middle-class américaine, insistant à chaque fois sur le côté sain du corps féminin. 

    Une monographie sur Armstrong, "les Rêves de Pin-up : l'Art de  la séduction de Rolf Armstrong " par Janet Dobson et Michael Wooldridge a été publiée en 2001 mais est hélas épuisée.

Blanche Baptiste

mercredi 28 avril 2010

INCENDIAIRE

(légende américaine qui sied parfaitement à notre petit résident actuel et sa bande de malfrats)


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Posté par lediazec le 22 avril 2010 

   "Mais que veulent-ils ces jeunes banlieusards, « français à reculons » pour la plupart, étrangers dans leur pays, que cherchent-ils au juste ? Du boulot ? Plus de sécurité ? Une meilleure ambiance dans leur cité ? Une éducation mieux adaptée ? Une vie de famille plus harmonieuse ? Une société plus libre ? Qu'on arrête les magouilles politiques, les combines et les sales affaires ? Que les mots aient leur juste valeur ? Que désirent-ils exactement ? Que les gens qui parlent de morale soient moins sales ? Que l'avenir soit autre chose que le statut d'assédicien qu'on chope à l'adolescence et qu'on quitte à la retraite sans avoir planté un clou ? » 

   Voilà le sujet que Sarko évite soigneusement d'évoquer pour ne s'attarder que sur ce qui arrange le mieux ses affaires, le 9-3. Encore une panne. Encore un un sujet pour babilleurs médiatiques. Mais le pays dans tout ça ? Et la politique citoyenne, elle est dans quel rayon ? Ce gars-là est un mythomane nuisible. Il se prend pour Eliot Ness et il prend la France pour la bande à Al Capone !"



   Voici la conclusion de l'article signé Lediazec sur le site Ruminances - dont vous avez le lien plus haut. Une conclusion que de nombreux citoyens pourraient cautionner. 
   
   Le "peuple", ou du moins les individus qui créent cette "masse," ne demandent jamais qu'une seule chose: vivre décemment, respectés, dans une atmosphère, si pas amicale, en tout cas dénuée de mépris, de haine, de faux-semblant. Que les richesses de ce pays - et cela vaut pour chacune des autres nations dans le monde - soient partagées de manière moins inégalitaire - ne rêvons pas encore trop -, et les "sauvageons" ou les "racailles" s'évanouiront très vite pour laisser place à des individus, à des familles, à des citoyens responsables et heureux de vivre dans une société respectable car elle les respecterait. 
   
   Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.

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Quelques chiffres 

2000 :
Aux Etats-Unis, les 10% d’Américains les plus riches possédaient 47% des richesses du pays / 1% accaparait 21% du gâteau.
2005 :
10% d’Américains possèdent 48,5 % des richesses / les 1% plus riches possèdent 22% du gâteau.  

Les revenus des patrons
L’éditorial de The Economist révèle les chiffres :
Il y a 30 ans :
Le revenu moyen des 100 plus gros PDG américains était de 1.3 million de dollars par an, soit 39 fois plus que le salaire moyen d’un travailleur.
Aujourd’hui :
Ces mêmes patrons touchent en moyenne 37.5 millions de dollars par an, soit 1000 fois plus que le salaire moyen d’un travailleur !  

En France ?

La tendance est bien entendu la même. Voici les chiffres donnés par l’Observatoire des inégalités le 16 décembre 2009 :

La répartition de l’ensemble des revenus est particulièrement inégalitaire. Les 10 % les plus pauvres reçoivent 3,7 % de l’ensemble, alors que les 10 % les plus riches disposent de 24,1 %. Une part 6,5 fois plus importante.

Benoît Barvin

mardi 27 avril 2010

ELGA ET LES FRONTIERES DU POSSIBLE



   Aux frontières du possible est une série télévisée française en 13 épisodes de 50 minutes, créée par Henri Viard et Jacques Bergier d'après son livre "L'Espionnage scientifique". La première saison a été diffusée entre le 4 octobre et le 11 novembre 1971  et la deuxième entre le 23 février et le 6 avril 1974 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.



   



AUX FRONTIERES DU POSSIBLE

Résumé des épisodes
"La vie de demain à l'heure d'aujourd'hui". Tel est le propos de cette série d'anticipation réaliste qui nous entraine à la suite des agents du B.I.P.S. dans treize aventures palpitantes (BIPS = Bureau International de prévention scientifique, basé à Nice et chargé de protéger l'humanité des utilisations criminelles des découvertes scientifiques, organisme imaginé par Jacques Bergier suite à l'écriture de son livre "L'Espionnage scientifique" en 1970). Pour mener la lutte, le président du B.I.P.S., Courtnay-Gabor (Jean-François Remi), a su trouver un couple d'agents de choix, deux savants : Yan Thomas (nom initialement prévu : Jacques Prudence, interprété par Pierre Vaneck) et son assistante Barbara Andersen (Elga Andersen), qui fut remplacée par Christa (Eva Christian) dans les épisodes 9, 10 et 11 de la 2ème série. Les épisodes font 50 minutes et sont réalisés par Victor Vicas (Les Brigades du Tigre) et Claude Boissol (Les Globe-trotters; Espionne et tais-toi). Il fallut de longs mois de travail pour finaliser les scripts, basés sur des kilos de documentation scientifique (3000 pages de dialogues au final). La première série fut diffusée en 1971, sur la 2ème chaine de la télévision française, les lundis puis jeudis soirs à 21h30. La seconde en 1974. Rediffusion de la totalité en 1978 sur Antenne 2, puis en juillet 1984. La série fut aussi diffusée en 1972 et 1974 au Québec sur les ondes de la télévision de Radio-Canada.
 

Première série (1971)

1. Le dossier des mutations "V" (04/10/71), repose sur les travaux du Pr Pirie, en Angleterre ; avec François Chaumette dans le role du méchant joailler Cornélius van Geers : "A la stupéfaction générale, le cours mondial du diamant est en train de s'écrouler ! Un inconnu, pris immédiatement pour un fou, se dit responsable de cette machination. Bientot, ce dernier est retrouvé mort, porteur d'un étrange paquet : une branche de prunier dont les fruits contiennent des diamants bruts... Le commissaire Chalier (personnage récurant de la série - Roger Rudel), chargé de l'enquête, fait appel au B.I.P.S."
2. Attention, névroses mentales (11/10/71) : "Des cosmonautes américains et russes ont manifesté des troubles psychiques inquiétants à leur retour de l'espace. Le B.I.P.S. est chargé de l'enquête..."
3. Terreur au ralenti (18/10/71): "La population d'un village de Haute-Provence est frappée d'un mal mystérieux: les habitants vivent au ralenti! Presque toutes les personnes atteintes par le mal ont été hospitalisées à Nice. Les villageois restants mènent une vie si curieusement en dehors du temps que le B.I.P.S. est chargé de découvrir la provenance de cette curieuse maladie. Barbara Andersen et Yan Thomas décident de vivre dans le village désert. Bientot un inconnu prend contact au téléphone avec Yan. Il prétend neutraliser la vie dans n'importe quelle ville du monde et se prépare à agir aux Etats-Unis comme il l'a fait dans le village de Provence..."
4. Menaces sur le sixième continent (25/10/71): "L'inquiétude règne parmi les compagnies maritimes du monde entier. Depuis quelques temps, plusieurs gros navires ont coulé d'une manière étrange et imprévisible. Une organisation mystérieuse demande justement aux affréteurs de s'assurer contre "les risques de profondeur", moyennant une somme importante. Le B.I.P.S. est chargé de l'enquête. Barbara Andersen et Yan Thomas partent à Nice, où se trouve déjà le commissaire Chalier. Un homme-grenouille vient de mourir, mystérieusement intoxiqué, vraisemblablement par un gaz inconnu. Les dernières paroles qu'il a prononcées conduisent Barbara à la bibliothèque du Vatican, pour consulter des documents de Léonard de Vinci sur la vie dans les fonds sous-marins. Une jeune femme l'a devancée..."
5. L'homme-radar (04/11/71): "Depuis quelques temps, on a constaté une série d'accidents inexpliqués dans l'aviation mondiale. Or, les appareils accidentés transportaient toujours des savants dont la disparition représente une perte irrémédiable pour la science. Le B.I.P.S. est chargé de l'enquête. Yan Thomas pense à une utilisatrion particulière des hyper-fréquences, maniées par des mains criminelles afin de dérégler le système électronique de pilotage des avions. Consulté, le professeur Beauchamp, un spécialiste de la question, émet l'hypothèse d'un émetteur clandestin d'hyper-fréquences... Yan Thomas est bientot sur la piste d'une masseuse-kinésithérapeute prénommée Olga, installée depuis peu dans le secteur des émissions d'hyper-fréquences..."
6. Protection spéciale ultra-sons "U" (11/11/71): "Un groupe d'hommes semble avoir réussi à mettre au point un système électronique qui permet d'écouter, à longue distance, à travers les parois les plus épaisses. Les gouvernements européens qui ne peuvent pas protéger leurs conversations les plus secrètes sont très inquiets. Le B.I.P.S. est chargé de neutraliser ce système d'écoute particulier et redoutable..."


Deuxième série (1974)

7. Le dernier rempart (23/02/74): "Le président du B.I.P.S. Courtenay-Gabor, convoque Yan et Barbara à la suite d'un fait étrange. Après un banal sondage effectué en France, sur les conditions de vie et le climat politique, on a pu constater que dans une ville de la banlieue parisienne, Surville, les habitants ont répondu aux enquêteurs que tout allait bien. Alors que dans le reste du pays la réponse était très nettement à l'opposé…"
8. Le cabinet noir (02/03/74): "Courtenay-Gabor annonce à ses deux agents qu'on lui a confié presque clandestinement le dossier " Meurtres sans raison dans les salles de spectacles ". Cinq crimes ont déjà été commis. Yan et Barbara sont chargés de se rendre tous les soirs dans des établissements publics dans l'espoir d'assister au sixième meurtre et de pouvoir ainsi remonter la filière. Au bout de plusieurs jours, alors qu'ils assistent à un spectacle de cabaret, ils sont témoins d'un crime. Yan se présente comme médecin et s'empare des papiers de la victime…"
9. Les hommes volants (09/03/74): "Yan Thomas et Christa, sa nouvelle assistante, qui remplace Barbara hospitalisée à la suite d'un lavage de cerveau, sont envoyés en Finlande dans la région de la Saima. Depuis quelques jours, les journaux relatent des récits d'apparition de soucoupes volantes. L'émoi règne dans les bourgs et dans les campagnes. En arrivant dans la région, Yan et Christa se font passer pour des profeseurs de lycée passionnés de soucoupes volantes. Ils installent leur tente dans un pré…"
10. Meurtres à distance (16/03/74): "Le B.I.P.S. a été saisi d'un dossier établi par le service des télécommunications de la Marine et non résolu. Des expériences de navigation sous la banquise, en sous-marin atomique, se déroulent depuis quelques temps. Le bâtiment reçoit des instructions par l'intermédiaire d'un homme qui correspond, depuis son bord, avec un homme à terre, à plusieurs milliers de kilomètres de là (*). Après des débuts concluants, la communication a été faussée par une sorte de court-circuit. Quelle en est la cause ? Yan et Christa sont chargés de trouver la réponse à cette question." (*) : Rappel l'histoire des pseudo-expériences télépathiques à bord du sous-marin atomique américain "Nautilus", relatée par Gérald Messadié dans le mensuel "Science et Vie" n°509 de 1960).
11. Alerte au Minotaure (23/03/74): "Sur un champ de courses, le docteur Lauret et sa fille suivent des yeux leur cheval qui participe à la compétition. Tout à coup, alors qu'il n'a jamais gagné une course, il part dans un galop foudroyant, gagne le prix et meurt. Le docteur Lauret, qui est un éminent vétérinaire, téléphone peu après à Courtenay-Gabor pour lui faire des révélations. Mais il est assassiné dans la cabine téléphonique. Sans leur fournir d'explications, Courtenay-Gabor envoie Yan et Christa au mas des Lauret, en Camargue…"
12. Le créateur de visible (30/03/74): "Le B.I.P.S. a été saisi d'un dossier déroutant. Dans plusieurs pays, des évènements inquiétants se déroulent. Au cours de manifestations contestataires, on a vu apparaître la silhouette de leaders politiques morts depuis longtemps. Dans une important société canadienne de recherches optiques, Barbara et Yan apprennent qu'un chercheur de génie, qui travaillait pour elle, a disparu avec les plans de prototypes d'appareils…"
13. L'effaceur de mémoire (06/04/74): "Au cours d'un procès, le président d'un tribunal de Montréal semble perdre soudain la mémoire. L'audience est suspendue. Peu après, il se suicide dans son cabinet. D'autres évènements du même type se produisant, les autorités font appel au B.I.P.S.. Yan et Barbara reprennent l'affaire du président du tribunal, mais ne débouchent sur rien de plus. Heureusement, un incident télévisé met, par hasard, Yan sur la piste."
 (Résumés trouvés sur le site dont l'adresse se trouve ci-dessous. Je vous invite à le visiter)


Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer quelques photos d'Elga Andersen qui était, ma foi, comme diraient mes compagnons de blog, "une très jolie plante"!




 


Blanche Baptiste

lundi 26 avril 2010

LA BRIGADE DES MALEFICES



   Un générique long et détaillé, explicatif en diable, avec présentation classique des personnages et voix-off pour donner les derniers détails concernant une série qui prend son temps et nous le fait passer agréablement.

   Madeleine de Proust quand tu nous tiens...


Épisodes

1- Les Disparus de Rambouillet : L'inspecteur Muselier enquête sur une série de disparitions aux alentours de la mare aux Fées. Garou prétend avoir vu ces fées. Il suit un jeune photographe de mode, Lancelot, qui découvre sur ses clichés l'image d'une femme très belle et ne résiste pas à l'appel de la fée Rosalinde. Il est "absorbé par la féerie". Paumier poursuit son enquête.  

(ou du danger de croire à la Fantasy...)

2- La Septième Chaîne : Rochemont a tué sa femme parce qu'elle le trompait avec un acteur de la télévision. Muselier conclut au crime passionnel avec troubles mentaux. Paumier rattache l'affaire à d'autres meurtres où l'assassin met en cause la télévision. Il retrouve la trace de son vieil ennemi Diablegris qui, précisément, sous le nom de Diablevert, tient une boutique de location de postes de télévision. Le poste équipé pour recevoir la septième chaîne est maintenant chez les Tourmelon, des jeunes mariés. Grâce à ce poste, Diablevert peut intervenir dans la vie du ménage. En bricolant son propre poste, Paumier arrive lui aussi à capter la septième chaîne. 

(Déjà l'influence pernicieuse de l'ancêtre de la TNT)

3- Voir Vénus et mourir : A la faveur de l'intérêt provoqué par le lancement du vaisseau spatial "Aphrodite" en direction de Vénus, Adonis Kergeyan, un redoutable escroc devenu directeur de l'agence de voyages très spéciaux "Vacances sidérales", vend à des clients crédules des voyages et des séjours sur Vénus. Tout marche bien pour cet Adonis lorsqu'un jour une splendide Vénusienne arrive sur Terre, via le lac du Bois de Boulogne…

(Mais elle ne s'appelle pas Jacques Bergier)

4- La Créature: Depuis plusieurs semaines, une vague de suicides fait la Une de tous les journaux. Les suicidés sont tous des célibataires dans la trentaine. La Brigade des Maléfices enquête. Paumier a la certitude qu'une machination diabolique se cache derrière ces faits divers. Aidé d'Albert, il retrouve bientôt la trace de son vieil ennemi Diablegris qui tient une officine où il crée et élabore la personnalité d'une étrange créature, Marguerite, qu'il va placer comme bonne à tout faire chez Eugène Laurentin, un jeune célibataire. Il lui présente Marguerite comme une créature perfectionnée, dernier cri de la technique, conditionnée pour effectuer tous les travaux ménagers. Marguerite est très belle, c'est une maîtresse de maison accomplie, mais elle se révèle complètement insensible. Elle ne connaît aucune émotion, ne sait ni rire ni pleurer. Toutes les entreprises de séduction d'Eugène échouent, se brisant sur son indifférence. Albert, qui observe les allées et venues de Laurentin, assiste impuissant à une lente transformation…

(Renouveau du mythe de Frankenstein ou La Nouvelle Eve revue et corrigée?)

5- Les Dents d'Alexis : En plein Paris, de faux curés en soutane attaquent un car de Don du sang et repartent avec un butin pour le moins original, des flacons de sang... La Police judiciaire est saisie de cette bien étrange affaire. Pourquoi ce "hold-up sanguin" ? A quoi va servir le sang volé ? Les conceptions de l'Inspecteur Paumier et de son collègue Muselier vont une fois de plus s'affronter quant à l'aspect cartésien ou irrationnel de ce forfait. Peut-on toujours raisonnablement croire aux vampires en 1971 ou cette affaire n'est-elle pas simplement liée à la volonté d'un ponte du grand banditisme de se faire refaire le visage par chirurgie esthétique dans une clinique clandestine ? Le mystère demeure et ne demande qu'à être éclairci par... la Brigade des Maléfices…

(Le scandale du H1N1 ou du sang contaminé, quelques années à l'avance?)

6- Le Fantôme des H.L.M. : Un promoteur immobilier insiste auprès d'un vieux marquis pour qu'il vende sa maison de famille afin de tout raser et de construire à la place une HLM. Malgré l'avis de son cousin Anatole qui veut aussi vendre, le marquis refuse catégoriquement. Il va néanmoins demander conseil à l'Inspecteur Paumier à la Brigade des Maléfices et lui confie une lettre à n'ouvrir qu'après sa mort qui contient le secret de la famille Palaiseau. Mais il s'avère qu'Anatole n'est en fait qu'un fantôme du XVIIIe siècle, lointain aïeul du marquis. Sur ce, le dit marquis décède, sa maison est détruite et des phénomènes étranges se produisent dans les nouveaux logements modernes construits à la place. L'enquête de Paumier commence…

(Le passé, toujours, aura sa place, même dans la modernité...)


Télé roman:
La brigade des maléfices - Claude-Jean Philippe et Claude Guillemot - Editions Hachette, 1971. 

(http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Brigade_des_mal%C3%A9fices)

Benoît Barvin

LEO CAMPION


DE GRACE, JE NE LE REFERAI PLUS!
(en tout cas, pas tout de suite)
Michael Papendieck
http://eltiosain.wordpress.com/

   Léo Campion, né le 24 mars 1905 à Paris, et décédé le 6 mars 1992 dans la même ville, est un chansonnier et caricaturiste français, régent de Pygologie du Collège de Pataphysique et Grand Maître de la Confrérie des Chevaliers du Taste Fesses. Il est surtout anarchiste et franc-maçon, résistant pendant la Guerre, puis comédien, directeur de cabaret et producteur. Ses pensées sont à mettre au même rang que celles de Pierre Dac, avec un esprit peut-être plus résistant et politique. Je l'ai surtout connu pour la série télévisée "La brigade des maléfices" dont voici le synopsis:

   L'inspecteur Paumier, chef de la brigade des maléfices, est chargé à la préfecture de police de Paris, d'enquêter sur les affaires les plus insolites que la science policière échoue à résoudre. À bord de son side-car jaune et rouge, piloté par Albert son fidèle second, l'inspecteur Paumier poursuit les malfaiteurs les plus inattendus : vampires, fées, fantômes et même une incarnation du diable.
   Cette série alliait la bonne humeur, à la décontraction, aux récits très précis mâtinés de non-sens anglais. Léo Campion, en inspecteur Paumier, était tout simplement fabuleux.
«Lorsqu’on songe à tous les emmerdements provoqués par le péché originel depuis que le monde est monde, on est en droit de regretter qu’Adam n’ait point été pédéraste.»
[ Léo Campion ] 


«Politique : art de promettre, de ne pas tenir et de réussir quand même.»
[ Léo Campion ] 






 «Il vaut mieux être cocu que ministre. Ca dure plus longtemps et l'on n'est pas obligé d'assister aux séances.»
[ Léo Campion ] 





«Licencié : qui a été mis à la porte avec un diplôme.»
[ Léo Campion ] 





«La généalogie est une science rigoureusement inexacte, à cause des bâtards.»
[ Léo Campion ] 





«On fait toujours plaisir en allant voir un ami. Si c'est pas en arrivant, c'est en partant.»
[ Léo Campion ] 




«La dictature est une forme autoritaire de la démocratie dans laquelle tout ce qui n'est pas obligatoire est interdit.»
[ Léo Campion ]

 "Chez les Français,
L'idée de démocratie a pourri
peu à peu. Elle est le fruit
d'une longue maturation
créée par les politiques eux-mêmes 
et leurs épigones: journalistes, "penseurs" médiatiques,
petits chefs de l'Administration et, les plus iniques,
multiples  associations avec le terme - détourné - de "droits" à l'intérieur..."


«Un con est un imbécile qui n’a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur.»
[ Léo Campion ] 





Comme à l'habitude, toutes ces citations sont à retrouver sur cet excellent site, que nous nommons à chaque fois. A savoir:
Luc Desle

dimanche 25 avril 2010

PENSONS GAIEMENT





(ETC, toujours.)

"Quand un philosophe vous répond, on ne comprend même plus ce qu'on lui avait demandé."
André Gide


(ETC...)

"Les gens couverts de croix me font irrésistiblement penser à un cimetière. " Paul Leautaud







http://alice-in-finland.skyrock.com/558281418-dure-dure-l-attente.html 

"Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente" (Jules Renard), extrait de son Journal.

"Il vaut mieux aller plus loin avec quelqu'un que nulle part avec tout le monde"
Pierre Bourgault

http://www.evene.fr/citations/

Benoît Barvin

samedi 24 avril 2010

CARL ROSE (1903/1971)
"Il n'y a rien qu'on puisse faire pour l'en empêcher. Mais si vous saviez comme elle est merveilleuse avec les enfants!"




Carl Rose (1903 - 1971) était un cartoonist américain dont le travail est paru dans The New Yorker, Popular Science, The Saturday Evening Post, entre autres. Il a reçu en 1958 the National Cartoonist Society Advertising and Illustration Award.

Son dessin, élégant, savait traiter de sujets parfois cruels - voir ci-dessus. Sinon son humour vise souvent la middle-class et la vraie bourgeoisie américaine new-yorkaise, dont il traque tous les travers. Utilisant indifféremment le crayon, la plume ou le pinceau, Rose sait, en quelques traits, définir la vérité d'un visage, la qualité d'une expression ainsi que l'intérêt d'une situation, qu'elle soit ou non grotesque.


Des "bureaux d'embauche" de ce genre pour des "hommes avec ou sans expériences", ne sont pas très différents de ce que l'on trouve aujourd'hui... 



    Image même de la véritable importance d'un studio de cinéma lorsqu'il est en faillite. 

   On ferme et on vend à tout va ses éléments de décor, en carton pâte; on se rue sur les vêtements à taffetas, sur les fausses statues du Commandeur; on édifie à la va comme je te pousse des lots pour se débarrasser au plus vite de cet imaginaire que des producteurs - à la fois corrompus, stupides, ignares et filous (sisi, c'est possible) - ont laissé choir pour aller se recroqueviller sur une île à milliardaires, avec des plumitifs chargés, plus tard, de faire leur panégyrique à grands coups de "c'est la faute à la crise". 

   Remarquons cependant que les "vedettes", elles, "brillent" par leur absence. Ce qui ne les change pas beaucoup, puisque c'est ce qu'elles faisaient de mieux sur l'écran et sur les pages des magasines, évidemment putassiers. 

   Toute ressemblance avec un certain capitalisme financier actuel est, bien sûr, fortuit.

Blanche Baptiste

vendredi 23 avril 2010

L'IRONIE (5)


"On domine plus facilement les peuples en excitant leurs passions qu'en s'occupant de leurs intérêts".
Gustave le Bon. Extrait de "Aphorismes du temps présent"






"L'histoire est le récit, presque toujours faux, d'événements presque toujours sans importance, occasionnés par des chefs d'états qui sont presque tous des coquins et des soldats qui sont presque tous des imbéciles". Ambroce Bierce.






"Ma philosophie ne m'a rien rapporté, mais elle m'a beaucoup épargné".
Arthur Schopenhauer. Extraits de "Aphorismes sur la sagesse de la vie".


Edouard Leon Cortes (1862/1889)



"Dieu a peur de l'homme".
Marcel Mariën. Extrait de "Aphorismes"

"Aguirre la colère de Dieu"




"Il vaut mieux manifester sa raison par tout ce que l'on tait que par ce qu'on dit".
Arthur Schopenhauer. Extraits de "Aphorismes sur la sagesse de la vie".




(etc.). Hélas.

  LOGORRHEE:

    Une logorrhée (de logo- et de -rrhée, tiré du grec rheîn, « couler ») est un flux de paroles inutiles.
   
   Il faut se garder de dire « logorrhée verbale », qui serait un pléonasme.
   
   La logorrhée recouvre un besoin fort de parler, souvent de façon incohérente, généralement avec un débit rapide et continu.
   
   Elle peut être associée à certaines maladies mentales, lorsqu'elle prend la forme d'une pulsionparole (troubles bipolaires par exemple). On constate aussi une logorrhée chez les enfants souffrant d'une hydrocéphalie.
   
   Elle recouvre aussi par extension un langage verbeux et peu compréhensible qui couvre des banalités, des incohérences ou contrevérités, ou un manque d'argumentation claire.
   
   On la nomme aussi diarrhée verbale ou incontinence verbale; un nom qui ne le qualifie certes pas; voire, en langage populaire, blabla, mot inventé par Paul Gordeaux, journaliste, qui utilisait ce mot dans les salles de rédaction dans les années 1920 pour dire  : écrire ou parler pour ne rien dire.   (http://fr.wikipedia.org/wiki/Logorrhée)