Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 20 mai 2010

esclave un jour...



Quelques extraits de blogs consacrés à l'esclavage moderne...


Multiprise maître-esclave

http://www.pcinpact.com/Affichage-plein-ecran-51106-51106.htm

   
   L'esclavage est la condition sociale des esclaves, des travailleurs non libres et généralement non rémunérés qui sont juridiquement la propriété d'une autre personne et donc négociables (achat, vente, location, ...), au même titre qu'un objet ou un animal domestique. Au sens large, l'esclavage est le système socio-économique reposant sur le maintien et l'exploitation  de personnes dans cette condition.


Esclavage moderne (dans le monde). 
   L'esclavage n'a cependant pas disparu avec les abolitions des traites et des esclavages dans le monde occidental. (...)  



   Aujourd'hui encore l'esclavage persiste dans certaines régions du monde, comme la péninsule arabique, le sous-continent indien, le Niger, le Mali ou la Mauritanie. L'Organisation internationale du travail (OIT) estime à 27 millions le nombre de personnes vivant actuellement dans des conditions assimilables à de l'esclavage, d'où le terme d’«esclavage moderne». Selon l'ONU, chaque année, deux millions de personnes sont réduites en esclavage.
   L'esclavage réapparaît actuellement au Soudan. Les musulmans du Nord ont rétabli la charia lors de la décolonisation et l'appliquent de force aux Noirs chrétiens et animistes du Sud qui se sont rebellés. Ceux-ci, repoussés dans la Province Équatoriale, la plus insalubre, ont résisté de leur mieux depuis l'indépendance. Aussi les forces gouvernementales ont-elles massacré les populations civiles de nombreux villages et continuent à y enlever de nombreux enfants pour les convertir à l'islam et les utiliser comme esclaves à Khartum.
   En Mauritanie, en dépit de son interdiction officielle en 1981, l'esclavage est une pratique qui persiste. Le 8 août 2007, le Parlement du pays a adopté une loi criminalisant l'esclavage, puni de dix ans d'emprisonnement.
   
   Par glissement sémantique, certaines situations sont assimilées à de l'esclavage moderne :
En 2000, l'UNICEF estimait que 200 000 enfants étaient retenus en esclavage en Afrique centrale et occidentale. D'après l'Organisation internationale des migrations (OIM) quelque 200 000 femmes et enfants sont victimes de l'esclavage.
La pratique des enfants soldats peut également être assimilée à une forme d'esclavage, d'autant qu'à l'emprise psychologique mise en œuvre sur des enfants, s'ajoute la dépendance physiologique obtenue par l'usage de drogues fortes.(...)

(article plus complet à lire à l'adresse ci-dessous)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage#Persistances

***

(Et pour compléter):

Maintien de l'esclavage au sud du Sahara:
   En Afrique, dans toute la frange sahélienne au sud du Sahara (Mauritanie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan), de sanglantes tensions perdurent entre les descendants d'esclaves et leurs anciens propriétaires, généralement des nomades musulmans à peau claire.
   Dans les années 1990, les commerçants mauritaniens du Sénégal ont été ainsi victimes de violences meurtrières de la part d'émeutiers noirs qui les ressentaient comme liés aux anciens trafiquants d'esclaves.
   Chez les bédouins qui nomadisent dans la région du Niger, l'esclavage concerne encore plusieurs millions de personnes, des Noirs au service de leur maître jour et nuit, toute leur vie durant, et qui se font tuer sans autre forme de procès s'ils tentent de s'enfuir.
   Plus gravement, au Soudan, dans le bassin supérieur du Nil, le trafic d'esclaves a repris entre les régions du sud, peuplées de noirs animistes ou chrétiens, et les régions du nord, dominées par des Arabes musulmans.
   L'esclavage a aussi laissé des traces dans les mentalités. C'est ainsi qu'en Afrique du Nord, en Libye comme en Algérie, les immigrés d'Afrique noire se plaignent d'être traités avec mépris, honteusement exploités et souvent violentés.
Regain de l'esclavage en Afrique centrale
   Au coeur du continent africain, la reprise de trafics humains à grande échelle est favorisée par l'effondrement des États et des administrations hérités de la colonisation européenne ainsi que le montre Sylvie Brunel.

(Sylvie Brunel, ancienne présidente de l'organisation caritative Action contre la Faim, nous livre un panorama cruel de l'aide occidentale au tiers monde et de la collusion entre pétroliers, organisations non gouvernementales (ONG) et gouvernements dans son roman à clés Frontières (Denoël, avril 2003).).
   En 2001, la presse a révélé au grand jour la résurgence du travail servile sur le continent noir et fait état de bateaux chargés d'enfants dans le golfe de Guinée. En Côte d'Ivoire, au Gabon ou encore au Ghana, de petits planteurs et des artisans profitent ainsi de l'extrême misère de certaines contrées pour acheter des enfants à vil prix à leurs parents.
   Du Libéria à l'Angola, de « Grandes compagnies » de brigands et d'enfants soldats mettent villes et campagnes à feu et à sang, parfois avec la complicité de trafiquants d'armes liés à la classe politique européenne, parfois aussi avec la bénédiction et les royalties de compagnies pétrolières occidentales soucieuses d'assurer la protection de leurs zones de forage et de leurs oléoducs.
   Les compagnies pétrolières occidentales, comme autrefois les planteurs de sucre, favorisent la course à l'argent facile, les guerres de clans et par voie de conséquence les trafics humains en tous genres. La compagnie Total (France) et la compagnie Talisman (Canada) versent à elles seules un milliard de dollars par an au gouvernement de Khartoum pour exploiter les gisements pétroliers du sud et de l'ouest (Darfour). Ces versements sont entièrement consacrés par le gouvernement soudanais à l'achat d'armement en vue de la guerre menée contre les Noirs animistes ou chrétiens du sud ainsi que les Noirs musulmans du Darfour.




L'Europe découvre à son tour l'esclavage
   En Europe même, l'esclavage réapparaît dans l'immigration africaine, dans les ambassades moyen-orientales, dans des ateliers clandestins asiatiques et jusque dans certaines franges de la bourgeoisie française. Dans tous ces milieux, on exploite des immigrants clandestins rendus dociles par la privation de passeport et la menace de la prison.
   Aux Antilles et en Guyane, dans les départements français d'outre-mer, les pouvoirs publics et les élus tolèrent l'emploi d'immigrés haïtiens comme ouvriers agricoles ou domestiques, dans des conditions très proches du travail forcé et de l'esclavage...
   L'aggravation des conditions sociales, la précarisation de l'emploi des salariés et le recul de l'État de droit rendent plus difficile la traque de ces pratiques que l'Europe avait le privilège d'ignorer depuis plusieurs siècles. Le combat contre l'esclavage n'est en rien achevé et il serait pour le moins malheureux d'en parler comme d'une affaire du passé.
Alban Dignat.

(L'article complet d'Alban Dignat est à lire à l'adresse ci-après) 


Enfant palestinien

L’esclavage moderne (dans notre jolie Europe)

En effet tout travail sous rémunéré ou non rémunéré est assimilable à l’esclavage.
C’est notamment le cas des étudiants effectuant des stages, de plus en plus nombreux et longs, indispensables à la validation de leurs examens. Ces stages dont la rémunération, si elle existe, ne couvre même pas les frais imposés :
  • déplacements.
  • nourriture.
  • logement.
   La situation est similaire pour les travailleurs en situation précaire, les immigrés obligés d’accepter un contrat à temps partiel ou à temps complet dont le salaire de misère ne permet même pas de subsister correctement. Curieux paradoxe, certains travailleurs se retrouvent sans logement malgré un salaire et un travail à temps complet.


   Dans ces conditions, il devient difficile d’être motivé pour aller travailler tous les jours.
   S’il y a 40 ans, la pointeuse était vue comme une contrainte par les ouvriers et les employés. Aujourd’hui à l’heure du travailler plus pour gagner plus le contrôle réel du temps de travail devrait être une obligation pour toutes les entreprises. Tout temps travaillé doit être payé.
   En effet, dans de nombreuses d’entreprises, les heures supplémentaires, souvent imposées par les responsables, sont trop rarement rémunérées. Ou rémunérées au prix d’un procès long et fastidieux (les prud’hommes). Dans un prochain article, nous y reviendrons avec un cas d’école et notamment comment construire un dossier solide dans une affaire prud’hommes, avec le coût (très minime) à engager pour un salarié s’engageant dans ce type de démarche.
   Avant de permettre de travailler plus, il serait plus judicieux, voir indispensable de payer le travail réellement effectué : les heures supplémentaires, le travail les jours fériés, le travail le dimanche… Une pointeuse obligatoire dans toutes les entreprises coûte à peine 500 € pour la gestion de 50 employés.

Le système de la pointeuse reste le moyen le plus fiable et le plus indiscutable.

 
   Par ailleurs, je vous invite à calculer le coût de vos heures supplémentaires, combien celles ci vous rapporteraient si elles vous étaient toutes rémunérées ? Du coup, quel est votre taux horaire effectif ?(votre nombres d’heures mensuels total divisé par votre salaire mensuel) ?
   Mes calculs montrent que sur une année à raison de 43 heures de travail par semaines (sans aucun RTT). Le salarié à un manque à gagner de plus de 5 000 € pour un salaire mensuel de base égal à 1 500 € net.

Conclusion

   Il ne s’agit pas de culpabiliser sur ce qui s’est passé les siècles derniers.

    Il faut être conscient de ce qui se passe tous les jours sous nos yeux de citoyen dans ce monde mercantile. Afin de pouvoir améliorer l’avenir et le quotidien de l’humanité la plus fragile.
   Le trafic humain sous toutes ses formes est, après la drogue et les armes, la troisième source de profit de la criminalité.
   Que font nos gouvernements respectifs pour mettre un terme à toutes ses formes d’esclavage intolérable ?

    Pour un pays comme la France qui dit avoir aboli l’esclavage, nous sommes réellement bien loin du compte, et nous avons encore beaucoup de progrès à effectuer.
Et vous, que proposeriez vous comme solutions ?

(Écrit par Marc le 20 janvier 2009 sur le site suivant:)

 ***

 "Oui Messieurs, Miss Europa elle-même! En chair et en os! Regardez-la, admirez-la, vous pouvez même monter sur l'estrade afin de vérifier que c'est de la bonne marchandise! Nous la bradons! Pendant une heure seulement! Profitez-en, il n'y en aura pas pour tout le monde..."



Luc Desle

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