Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 17 janvier 2011

"Parfois Peau d’Âne ricanait bestialement". Jacques Damboise in "Pensées à contre-sens"

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"Jamais on n'est grand qu'autant que l'on est juste."

[Nicolas Boileau]



(...) José de Sousa Saramago était un écrivain et journaliste portugais lauréat du prix Nobel de littérature, né le 16 novembre 1922 à Azinhaga (Portugal) et mort le18 juin 2010 à Lanzarote (îles Canaries, Espagne). Il est le seul Portugais décoré du Grand-Collier de l'Ordre de Sant'Iago de l'Épée et reste à ce jour l'unique auteurlusophone à avoir reçu le prix Nobel.(...)


Opinions politiques


   Saramago est membre du Parti communiste portugais à partir de 1969. Il est athée et se décrit lui-même comme un pessimiste. Ses positions ont provoqué la controverse au Portugal, notamment après la publication de L'Évangile selon Jésus-Christ (O Evangelho Segundo Jesus Cristo, 1991). Il n'a jamais dissimulé sa défiance face à la construction européenne dont il déplore les dérives libérales. Il dit s'interroger constamment sur la place conférée par la Commission de Bruxelles et le Parlement de Strasbourg à son pays, pauvre et démuni, dont il craint l'engloutissement.


   José Saramago s'engage fortement dans le mouvement altermondialiste, participant aux forums sociaux mondiaux et étant l'un des signataires du Manifeste de Porto Alegre. Il s'est également engagé dans la contestation de la version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Il a de plus souvent dénoncé la politique du gouvernement israélien vis-à-vis de la Palestine. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.


   Il a été candidat aux élections européennes de 2009.(...)


Saramago refusait tout cynisme:
«"Nous ne changerons pas de vie si nous ne changeons pas de vie", déclarait-il en janvier 2010. Et, au risque de paraître naïf, j'ose dire qu'il est nécessaire, qu'il est urgent, de remettre de la bonté dans la relation entre les êtres humains. Mais pour que cela puisse se faire, il est aussi nécessaire et urgent de dénoncer radicalement tous les facteurs qui empêchent cette transformation, facteurs économiques, facteurs politiques, facteurs religieux, facteurs culturels, et une infinité d'autres qu'il n'y a pas lieu d'énumérer ici. On dira que pour le pessimiste structurel que je suis, c'est montrer trop d'optimisme. Les cyniques auront même un sourire de supériorité. C'est leur travail. Et ils ne sont pas rares ceux qui sont payés pour cela.»


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"Chaque civilisation a les ordures qu'elle mérite."

[Georges Duhamel]
Extrait de Querelles de famille
"Je n'ai jamais dit que les chômeurs étaient...
ce que vous dites. Un peu de décence, Monsieur"

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Pierre Méhaignerie : 
"Il faut limiter le montant et la durée des allocations chômage"
Par Marc Landré le 13 janvier 2011 11h09

(...) Dans cet entretien, Pierre Méhaignerie se prononce clairement pour une limitation et des montants et de la durée des allocations chômage (salauds de chômeurs qui pompent l'argent de l'Etat!), notamment (mais pas que)  pour les cadres, estimant que des indemnités chômage trop élevées (pour qui?)  et trop longues n'incitent pas à reprendre un emploi (inexistant). Une prise de position intéressante (oh l'intérêt!!) à quelques jours de l'ouverture (le 24 janvier) de la renégociation de la convention d'assurance chômage par les syndicats et le patronat (tiens donc)
   Il préconise même de redéployer les économies (ah, c'était donc ça) réalisées sur l'emploi des jeunes (les promesses, ça mange pas de pain). S'il juge tous les débats utiles, ce centriste très social (AHAHAHA) critique ceux qui ont été lancés ces derniers jours au sein de l'UMP sur les 35 heures ("le vrai problème concerne les 35h dans le public (ben tiens) et pas dans le privé", considère-t-il) et l'embauche à vie des fonctionnaires ("ce n'était pas le moment de poser cette question car sa perception dans l'opinion n'est pas bonne", pense-t-il). (mais c'est une bonne question... pour les autres, évidemment, pas pour les professionnels de la politique)(...)




Avant propos du blog du Monsieur: 


   "Ce blog a pour objectif de participer aux débats nationaux et d'affirmer des points de vue sur l'actualité nationale et locale (jusque là, rien de nouveau). La France a de formidables atouts (on y arrive peu à peu), plus qu'aucun autre pays européen (on se glorifie, style coq gaulois), mais elle n'arrive pas à réduire ses faiblesses (trop d'état? Trop d'argent donné aux pauvres?). Ma ligne de conduite : "la réforme juste" (pour le capitalisme mondialisé, je suppose).

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"Chaque fois qu'on produit un effet, 
on se donne un ennemi. 
Il faut rester médiocre pour être populaire."

[Oscar Wilde] 
Extrait de Le portrait de Dorian Gray


Michel Drucker condamné pour un livre qu'il n'a pas écrit


[Billet du jour] PPDA ne serait-il donc pas le seul à (se) faire (aider pour) écrire ses livres? Voilà Michel Drucker condamné à indemniser Calixthe Beyala.


«L’animateur de télévision Michel Drucker a été condamné par la cour d'appel de Paris à verser 40.000 euros à Calixthe Beyala, pour n'avoir pas rémunéré l'écrivaine qui en 2006 avait écrit un livre à sa place, selon un arrêt rendu hier.» L’actualité est vraiment réjouissante.




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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire
tout ce qui passe à leur portée."

[François de La Rochefoucauld]


"En tant que Premier Sinistre, je vous demande de vous taire, 
immonde petit blogueur"


Fillon (qui?) s'indigne contre «Indignez-vous !»


(...) Le premier ministre a profité de la traditionnelle cérémonie des vœux à la presse, hier à Matignon, pour s'en prendre à «Indignez-vous !», le best-seller engagé de Stéphane Hessel (...)


(...) «La complexité du monde actuel (ah cette fameuse complexité...) réclame d’abord de la lucidité (lucide pour quoi?), de l’exigence intellectuelle (exigence? intellectuelle?), parce que tout ne s’écrit pas en noir et blanc (mais en couleurs?), mais elle réclame aussi et surtout des actes (les fameuses réformes, je suppose). […] Est-ce qu’on peut souhaiter le sens de la nuance (crevez en paix, mes chers frères) au détriment de la violence (où qu'elle est, cette violence, justement?)? Est-il possible de parier sur la quête d'une vérité équilibrée (superbe idée), qui prétend construire (une rente aux plus riches) plutôt que détruire (le bas de laines des pauvres?)?» s’est-il inquiété (pauvre, pauvre, premier sinistre), avant d’enfoncer le clou : «Peut-on espérer que la difficile tâche d’agir pour la France ne soit pas étouffée par le penchant bien plus facile de tout contester (je fatigue...)? C’est en tout cas le vœu que je formule pour notre démocratie (médiocratie serait mieux. Définitivement).» (...)




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"Rien de grand ne comporte la médiocrité."

[Vauvenargues] [+] 
Extrait des Réflexions et maximes




(Mais une robe de grand couturier si)


12 janvier 2011 18h09 | Par SudOuest.fr

MAM évoque une "coopération sécuritaire" entre la France et la Tunisie
Les propos de la ministre Michèle Alliot-Marie sur une "coopération sécuritaire" entre la France et la Tunisie, alors que des émeutes secouent le régime de Ben Ali qui réagi avec violence, suscitent un début de polémique





Tunisie : Sarkozy et MAM se justifient


Par TF1 News, mis à jour le 16 janvier 2011 à 09:12
Dossier : Crise en Tunisie
Alors que le long silence du chef de l'Etat sur la Tunisie a été plusieurs fois souligné à gauche, l'UMP plaide la prudence (pareil que pour l'Iran?) face au risque de favoriser l'émergence de fractions radicales dans ce pays (le régime Ben Ali, lui, ne l'était donc pas...). "Je ne pense pas que la France ait réagi lentement", argumente (?) pour sa part Michèle Alliot-Marie.



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Luc Desle

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