Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 15 juillet 2011

"Quand la Dame aux Camélias opta pour des roses, elle n'eut aucun succès". Benoît Barvin in "Bizarre, vous z'avez dit bizarre?"



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"Elite : 
succédané de l'aristocratie 
en régime démocratique."

[Georges Elgozy] 
Extrait de L'Esprit des mots 
ou l'antidictionnaire

   (...) Les grandes entreprises associées aux banquiers internationaux Morgan-Rockefeller ont subventionné et facilité l’ascension du totalitarisme et de l’industrie nazis. « General Motors, Ford, General Electric, DuPont et la poignée d’entreprises américaines intimement impliquées dans le développement de l’Allemagne nazie ont été à l’exception de la Ford Motor Company contrôlées par les élites de Wall Street la firme JP Morgan, la Chase Bank et Rockefeller dans une moindre mesure, la banque Warburg Manhattan », écrit l’économiste, historien, et auteur Antony C. Sutton dans son livre, "Wall Street and the Rise of Hitler". (...)
Le reste à lire sur le blog cité plus haut.

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(Pour éradiquer ces saletés de SDF,
l'industrie cinématographique 
envoya ses meilleurs représentants)

Ces SDF qui vivent 
dans les égouts de Las Vegas

Katja Schaer 

   Dans la capitale mondiale du jeu, des centaines de sans-abri vivent dans des tunnels creusés sous la ville. Tant que les touristes ne les voient pas, ils ont au moins la paix.

   (...) « Ça n'a pas d'importance », qu'il dit. Aucune importance qu'on lui tire le portrait, qu'on l'interroge, qu'on le scrute, qu'on inspecte son espace. Sauf peut-être encore, par pudeur, les bouteilles d'urine, qu'il couvre de quelques habits, en vitesse. Il marmonne qu'il a oublié de les sortir. Qu'il faut qu'il vide tout ça. Il dit qu'il est invisible. Il s'appelle Michael.

   Mais ça non plus, ça ne compte pas. Ce n'est pas son vrai nom. « Mickey, Mickey, ils me disaient toujours, c'est resté. » Il décline ; 52 ans, originaire de Géorgie, il a grandi à Las Vegas. Papa construisait des casinos. Maman servait des cocktails.

« Ici les flics nous laissent tranquilles »
   Il est parti plusieurs fois, toujours revenu. Pour vivre, il fait la manche, trie des ordures, ramasse les pièces oubliées dans les machines à sous. Deux ans qu'il vit là, dans les canaux d'évacuation des eaux de pluie. Des tunnels à l'odeur de moisi, qui se faufilent sous Las Vegas.
   Plus de 300 kilomètres de souterrains, inconnus des touristes, invisibles pour les habitants, creusés sous les fortunes des casinos pour éviter les inondations, et qui sont les abris plus ou moins provisoires, parfois permanents, de dizaines d'oubliés.
   « Parce que ici, on ne dérange personne. Tant que les touristes nous voient pas, les flics nous laissent tranquilles. »
   Il a les cheveux blancs. Les yeux bordés de cils noirs, comme un reste de fard. Il dit qu'il s'est réveillé il y a peu, allume une cigarette. Le lit est fait, la couverture tirée. (...)

   (...) Michael a mis de l'ordre dans son habitacle construit dans les tunnels. Un matelas monté sur des containeurs de plastique, une table de chevet. Un store, des couvertures fixées au « plafond » délimitent sa « chambre à coucher ». Une chaise pliante à côté du lit. Ses affaires empilées dans un caddie, triées dans des sacs. Les mégots dans un cendrier de verre.  (...)
   Sur la couverture pendue, l'image d'une biche, comme un éclat d'enfance accidentel, décalé et presque ridicule. Un fusil est appuyé contre. La petite étagère, au-dessus du lit, est peinte. Rouge, violet, bleu. Comme si les couleurs avaient une chance contre le noir des tunnels.
   Et puis, plus loin, le portrait de Kennedy, sous verre. Il dit qu'il a hésité. Kennedy ouMarilyn Monroe. Il a pris Kennedy. « Un symbole de la vie américaine, vous comprenez. » Des décorations d'autant plus aberrantes que sa seule lumière vient d'une petite lampe de poche. (...) 

Article à lire sur:

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"Vous savez où j'me la carre, vot' observation?"
pipole.net


(Ce secrétaire d'état était un fervent supporter du Résident)


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Douillet, secrétaire d'Etat 
des Français qui lui sont étrangers
Par François Krug

   (...) Dimanche 3 juillet, quatre jours après sa nomination, David Douillet atterrit à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), pour une visite de deux jours. Au programme : l'inauguration de la nouvelle ambassade, des rencontres avec les expatriés et un entretien avec le ministre des Affaires étrangères de RDC.
   La visite du secrétaire d'Etat a été organisée dans l'urgence. « Normalement, on aurait été prévenus quinze jours à l'avance », sourit un pilier de la communauté française. « On a été alertés par courriel et SMS, la veille en fin de journée, qu'il venait inaugurer l'ambassade », raconte un autre expatrié.
   Drôle d'inauguration. La « nouvelle » ambassade a en fait ouvert l'an dernier. Depuis, on promettait aux Français la venue d'Alain Juppé. Ils devront se contenter d'un secrétaire d'Etat novice. Et celui-ci inaugurera une ambassade sans ambassadeur : l'ancien a pris sa retraite, le nouveau n'est pas encore arrivé. (...)
(...) David Douillet doit donc convaincre qu'il mérite sa place au Quai d'Orsay. Pour cela, il ne pourra hélas pas faire valoir sa carrière de député. Selon les registres de l'Assemblée nationale, en effet, l'international ne faisait pas vraiment partie de ses préoccupations. La vie des expatriés non plus.
   Membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Education d'octobre 2009 à décembre 2010, le député (UMP) des Yvelines aurait pu y travailler non seulement sur les dossiers sportifs, mais aussi sur son futur domaine de compétence. Il s'y est surtout illustré par son absentéisme. Selon les registres, il n'a participé qu'à un tiers des séances de la commission : il en a séché 18 sur 71, et s'est fait excuser pour 23 autres.
   Le futur secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger a notamment boudé les séances concernant… l'étranger et les Français qui y vivent... (...)

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"Bonjour, Madame, c'est pour vous mettre sur écoute... 
- Ah, très bien... Et où voulez-vous placer le combiné?
- Dans votre chambre, cela va sans dire..."
Justice : 
le budget des écoutes a explosé
Jean-Marc Leclerc

   Elles ont crû de 65% en quatre ans. Mal rémunérés, les sous-traitants privés menacent de suspendre leur service.
   (...) Le marché des écoutes ordonnées par la justice n'a jamais été aussi florissant en France: Le Figaro est en mesure de révéler que les policiers et les gendarmes ont fait réaliser 43.000 interceptions sur des téléphones mobiles et des fixes, à la requête des magistrats et des juges d'instruction, en 2010. C'est 65% de plus qu'il y a quatre ans. La justice ne se contente pas d'épier les conversations des suspects. Certaines sociétés sont à même de géolocaliser en temps réel leur cellulaire pour les suivre à la trace. 
   De quoi réussir de superbes arrestations en flagrant délit, comme celles d'un kidnappeur d'enfant, par exemple. Les écoutes sont devenues si précieuses à la manifestation de la vérité que la justice y recourt même pour les petits dossiers. Le mobile est devenu, avec Internet, le talon d'Achille du délinquant. Seulement voilà: les budgets des tribunaux n'ont pas augmenté au rythme des demandes d'interception. Et les sociétés sous-traitantes ont écrit à la plus haute hiérarchie policière, en juin dernier, pour se plaindre de retards de paiements. Une ardoise qui, selon nos informations, se chiffre déjà à 14 millions d'euros. (...)

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