Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 25 août 2011

"Ce pain de poisson sentait trop la friture". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


@@@

"Notre métier de chirurgien est un sacerdoce...
Tailler dans le vif... Rater des opérations... 
S'acheter malgré tout des voitures puissantes
et payer de coûteuses maîtresses...
- Mmmm...
- Voilà que vous me contredisez une fois encore.
Je vais devoir sévir, ma petite, tant pis pour toi!"
"Terreur point.com"-2002-

@@@

"Et vous allez me soigner quand, Docteur?
- Une fois que je vous aurai tuée."
"La 10 ème victime"-1965-

La santé publique britannique 
«attend que les patients meurent»

   (...) Alors que le National Health System(système de santé publique) britannique doit réduire ses dépenses, comme on peut le lire surThe Telegraph, un rapport du Cooperation and Competition Panel,publié le jeudi 28 juillet, révèle les moyens actuels utilisés pour y parvenir.
Il s’agit de restreindre les soins courants accordés aux patients de façon bien particulière selon l’auteur de l’article, Martin Beckford, qui titre: «Le NHS attend que les patients meurent ou aillent dans le secteur privé»
   En effet, le but du NHS est de réduire de 20 milliards de livres les dépenses de santé publique et, selon des gérants d’institutions hospitalières, «l’expérience prouve que si les patients doivent attendre plus longtemps, ils se retirent de la liste d’attente».
   Cette logique est jugée injuste par certains, dont Katherine Murphy, présidente d'une association nationale représentant les malades: 
   «L’idée que l’on pourrait économiser de l’argent en incitant les patients à se retirer des listes, soit en se laissant mourir, soit en allant se faire soigner dans le secteur privé est une manipulation insensible et cynique (non, vous croyez?) de la vie des gens, qui ne devrait pas être tolérée.»


@@@

"Tenez, ma petite, ma pomme vaut plus que l'Etat US... 
C'est dire si elle est bonne!"

Apple est plus riche 
que le gouvernement américain

   (...) Le Los Angeles Times souligne qu'au moment même où les Etats-Unis, la première puissance économique au monde, environ 20% de la richesse planétaire, tentent d'éviter de se retrouver en cessation de paiement, Apple a plus de cash à sa disposition que le Trésor américain.
   Et ce n'est pas une blague. Les disponibilités du Trésor sont descendues cette semaine à 74 milliards de dollars, c'est ce qu'il peut dépenser avant d'atteindre la limite de dette fixée par les parlementaires américains, et le cash qui se retrouve sur les comptes bancaires d'Apple est de 76 milliards de dollars…
   Alors bien sûr, le gouvernement américain peut, si le Congrès l'autorise à nouveau, battre monnaie et imprimer des billets. L'administration Obama ne va évidemment pas demander l'aide d'Apple pour boucler ses fins de mois. Elle a d'ailleurs à sa disposition quelques armes secrètes si le Congrès n'est pas capable de prendre au dernier moment ses responsabilités, mais le gouvernement américain dans un lointain passé a fait appel à la générosité de riches entrepreneurs. Au milieu des années 1890, quand l'économie américaine parvenait difficilement à se remettre de la grande panique bancaire de 1893, le Trésor américain était au bord de la faillite et le président Cleveland avait obtenu un prêt du célèbre financier J.P. Morgan de 60 millions de dollars en or. Ajusté de l'inflation, cela représenterait 1.500 milliards de dollars d'aujourd'hui, à peu près ce qu'il faut à l'Etat fédéral américain pour être à flot! (...)


@@@

"Un CDD de serrage de poignées de mains? 
Et je n'aurai rien à payer?
Où faut-il que je signe?"
Des sets de table pour se faire recruter

   (...) Le Medef Sarthe et la Mission locale lancent un projet original (original!!!) pour dix jeunes en recherche d'emploi.
   Imprimer son CV sur un set de table : il fallait y penser (Ah ça...) ! 5 000 exemplaires ont été disposés dans 13 restaurants du Mans, afin d'attirer l'oeil des chefs d'entreprises (et la sauce également, ou les taches de café ou de vin?). L'initiative vient d'un partenariat entre le Medef Sarthe et la Mission locale de l'agglomération mancelle, qui aide les jeunes de 16 à 25 ans à s'insérer sur le marché du travail. 
   Pendant six semaines, dix jeunes volontaires ont donc bénéficié du dispositif « Un choix, une rencontre, un emploi ». Au programme : atelier théâtre, mise en situation de recrutement, communication écrite. Le but de la manoeuvre (terme superbement choisi) : prendre confiance en soi et être préparé à un entretien d'embauche.
   Le bouquet (bouquet!!!) final, c'est donc l'impression des sets de table. Premier cas pratique pour les dix jeunes, qui ont dû démarcher les restaurateurs afin qu'ils acceptent une nouvelle décoration de leurs tables. Au Venezzia, place de la République, les chefs d'entreprise présents sont étonnamment surpris : « On ne s'imaginait pas un instant que l'on pourrait trouver un CV qui nous intéresse pendant notre pause-déjeuner ! (Ouais mais, bon, faut quand même pas nous obliger à lire pendant qu'on graille, hein?)»
   Du côté des jeunes, le bilan est plutôt (pourquoi plutôt?) positif. Nicolas, 22 ans, cherche un emploi en tant que chauffeur poids lourd et affirme se sentir « plus à l'aise face à un patron ». Nadia, 21 ans, a obtenu un entretien (ouah, super!) et est désormais en attente de recrutement (pour combien de temps?), dans le domaine de la petite enfance.
   Deux autres groupes de jeunes ont déjà bénéficié de dispositifs du même type. « 70 % d'entre eux ont obtenu au minimum (au minimum!!!) un CDD de 6 mois dans les deux mois qui ont suivi l'opération », assure Chamimé Assefdjah, chargée des relations entre la Mission locale et les entreprises. (...)

@@@
Benoît Barvin

Aucun commentaire: