Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

dimanche 11 septembre 2011

"Devenue Nonne, la fille de Sacher Masoch usait abusivement des cilices les plus acérés". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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(Depuis les années 70, l'Afrique était mal partie. 
Elle bringuebalait toujours, sans prothèse...)
Sur le bord de la rivière Gilo, dans l'État de Jonglei, 
un jeune garçon amputé d'une jambe par manque de soins
 suite à une morsure de serpent. 
L'accès aux soins de santé est un des défis majeurs pour le Sud-Soudan.
Crédit photo : Cédric Gerbehaye/Agence Vu

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"Quand on n'est pas malade,
on n'a pas besoin de médicaments.
Tout le monde sait ce qu'il a à faire, non?"

(Ce politique abusait indubitablement
de certains euphorisants interdits)

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Pénurie de médicaments : 
Les solutions de Xavier Bertrand

   (...) Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a annoncé un « plan d'actions » pour obliger tous les acteurs de la chaîne du médicament, notamment les laboratoires pharmaceutiques, à respecter leurs responsabilités de « service public ». Ces derniers sont accusés de procéder à un système de quotas et de parts de marché à travers le monde entraînant une pénurie de certains traitements. (...) 
   (...) Après la pénurie de traitements anti-rétroviraux dénoncée par les pharmaciens en mars et celle des génériques, moins coûteux, la France connaissait début août une nouvelle pénurie de médicaments, concernant les produits anesthésiques. À ce moment là, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, déjà sollicité en début d'année par les pharmaciens, avait dénoncé le système de quotas récemment mis en place par les laboratoires pharmaceutiques à travers le monde, se disant prêt à légiférer si laboratoires et grossistes ne respectaient pas leurs obligations. 
   Aujourd'hui, l'Afssaps dénonce, en effet, plusieurs dizaines de médicaments absents de manière récurrente dans les officines françaises, sur environ 13.000. En août, l’ex-président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique déclarait n'avoir « jamais vu autant de ruptures de stocks en quarante ans de métier » alors que des chiffres comme entre 160 et 370 médicaments manquants sur 5.300 médicaments commercialisés en France étaient avancés. 
   Explications. Les pays en voie de développement seraient actuellement les plus durement touchés par ce système de parts de marché mis en place au bénéfice des laboratoires et des distributeurs de médicaments. Certains observateurs du secteur affirmeraient même de manière anonyme que les laboratoires préfèrent réserver une répartition de leurs produits plus importantes à des pays où les médicaments sont vendus plus chers. Le laboratoire fabricant déciderait donc de la quantité de médicaments qu'il accorde mensuellement à chaque grossiste en fonction des parts de marché dans chaque pays. (...)
Lire sur:

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"Qui c'est qui ne paiera plus ta mutuelle 
car elle aura super augmenté?
- Ah gue...
- C'est bien papa, tu as tout compris..."

LES BONNES NOUVELLES:


Mutuelles : 
Le gouvernement augmente la taxe, qui va payer ?
(Heu... On gagne quoi si on répond juste?)


   De 3,5 %, la taxe spéciale sur les conventions d'assurance passe à 7 %. Exactement, elle double ! La secrétaire d'État à la Santé Norra Berra estime (nous, on ne l'estime pas) que les mutuelles ne sont pas forcées de répercuter les coûts sur les citoyens (Ben voyons... Au Pays des Bisounours les couteaux sont en plastique). Les professionnels démentent. La gauche crie à l'injustice (avec raison? Pour le Fig, non, nous supposons...).
   (...) Ce samedi, la secrétaire d'Etat à la Santé Nora Berra a ainsi tenté de rassurer les Français : « J'appelle la mutualité à la raison pour ne pas répercuter cette somme sur les citoyens ». Selon elle, les mutuelles doivent contribuer à l'effort national : « Chaque citoyen est capable de comprendre qu'on doit se serrer la ceinture. Les mutuelles doivent aussi participer »
   Pourtant, jeudi, Etienne Caniard, le président de la Mutualité française, qui regroupe 600 mutuelles de santé, a affirmé que les mutuelles y seront malheureusement contraintes (malheureusement? Contraintes?) car elles n'ont aucune marge de manoeuvre financière. « Aujourd'hui, on a atteint un point de non-retour: nous sommes dans une situation où il n'y a plus aucune marge et où une taxation qui vient s'ajouter va évidemment être répercutée », a-t-il ainsi expliqué.
   Des propos que dément la secrétaire d'Etat : « Les mutuelles font des marges. Ce ne sont pas des entreprises comme les autres. Elles mutualisent des fonds justement pour participer à une mission de service public (oh, tiens, Nora Berra viendrait de découvrir le fil à couper le beurre capitaliste?)». Et d'ajouter : « Nous avons une conjoncture économique qui n'est pas celle qui était attendue, nous avons moins de croissance qu'attendue, et aujourd'hui tout le monde doit faire des efforts. » (...) 

"Vous vous comporterez toujours en gentleman
avec les femmes, n'est-ce pas, Patrick?
- Avec les religieuses, oui, ma Soeur.
Pour le reste...
- Hihihi... Méchant garnement!"
Fragments d'une femme perdue: 
PPDA lourdement condamné
Jérôme Dupuis (L'Express), publié le 07/09/2011

   (...) C'est une condamnation très lourde que la XVIIe chambre civile du Tribunal de grande instance de Paris vient d'infliger à Patrick Poivre d'Arvor: 33 000 euros (Oh Mon Dieu, PPDA est ruiné!!!) pour avoir, dans son roman Fragments d'une femme perdue, porté atteinte à la vie vie privée et aux droits d'auteur de son ancienne compagne, Agathe Borne. En théorie, cette somme devrait être acquittée conjointement par son éditeur, Grasset. Mais compte-tenu du fait que PPDA s'est livré à des "contrefaçons" répétées dans ce roman, la maison d'édition pourrait demander que l'ancien présentateur du 20 heures se "porte en garantie" et paye seul les 33 000 euros. Patrick Poivre d'Arvor a annoncé sur son site qu'il allait faire appel de ce jugement. 
   On se souvient qu'Agathe Borne, qui vécut une idylle avec PPDA au milieu des années 2000 avant de se brouiller avec lui, avait retrouvé bon nombre de ses lettres d'amour reproduites telles quelles dans Fragments d'une femme perdue, sans que l'ex-star de TF1 ne lui en demande l'autorisation, comme la loi l'exige (et la plus élémentaire des courtoisies, aussi, non?). Le tribunal a ainsi confirmé que huit chapitres du livre étaient bien, pour tout ou partie, non de la main de PPDA, mais de celle d'Agathe Borne, l'ex-présentateur du 20 heures s'étant contenté de les insérer dans son roman. (...)
Lire(?) sur:

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Luc Desle

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