Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 30 novembre 2011

"Sadique, ce peintre battait ses blancs en neige". Jacques Damboise in "Pensées contrites".

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Max Nonnenbruch,   (1857-1922) et George Henry Boughton (1834- 1935)
   Le premier, de nationalité allemande, est le peintre de la séduction. Après avoir connu la reconnaissance grâce à des œuvres tournant autour de sujets domestiques, il se consacre presque entièrement à des thèmes idylliques et semi-classiques, peignant des femmes de l'antiquité - ou apparentées - à demi dévêtues. Sa manière délicate de les représenter est beaucoup dans son succès.
   Le second, un anglais ayant vécu une bonne partie de sa vie aux USA, est surtout connu pour avoir peint des paysages et des scènes de genre. Il excelle à retracer les premiers épisodes mythiques de la naissance des Etats-Unis, alliant dextérité dans la technique et poésie dans la mise en scène.

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"Oui, tu es ma jolie chienne en chaleur...
Oui, j'aime t'honorer par mes caresses...
Bien sûr que j'adore ta langue bien râpeuse...
Mais, pour l'instant, tu me laisses lire..."
George Henry Boughton - The Waning Of The Honeymoon -

(Cet homme avait une bizarre manière de courtiser une femme)

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"Nein, Herr französische Sprache, 
Fous n'aurez bas ma verdu!
N'insisdez bas!"

(Question moeurs, la prude Allemagne 
était intransigeante.
Elle se rattrapait sur les affaires...)

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"Alors, tu sais ce que j'ai dit à Max?
- Non, et je m'en fiche!"

(Gerda comprit qu'avec Amalia, 
ce n'était plus la grande amitié d'antan)

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"Che de blaît, mon jéri?"
 

(Cette ancienne blonde allemande était toujours illettrée)

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"Hou hou, Monsieur le directeur, où êtes-vous?"
George_Henry_Boughton 
(Le DRH était tout près. Avec un beau poignard
et des intentions quelque peu étranges.)

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Blanche Baptiste  (qui s'est servi des goûts très sûrs d'une amie de Tu Quoque. Elle espère que les détournements humoristiques seront à son goût)

mardi 29 novembre 2011

"Étrange: Ce banquier pourri n'aimait pas les fruits blets". Benoît Barvin in "Etrange, vous z'avez dit?"


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"Me serre pas trop, tu m'étouffes..."

Eva Joly : "Les amis de François Hollande
se sont révélés archaïques"
(et FH faux-c...?)

   (...) On dit que vous posez beaucoup de questions. Quelles sont-elles ?
   Elles se résument à une seule : comment restaurer la politique. Je ne suis pas rentrée en politique pour accepter les mœurs de ce petit monde, mais pour leschanger. J'ai été outrée, scandalisée, de l'intervention d'Areva dans les discussions avec le PS. Ainsi, donc, une entreprise puissante obtenait en l'espace de quelques heures ce qu'elle voulait, c'est-à-dire le retrait, dans un texte politique, d'une disposition qui la gênait ? Toute ma vie a été construite contre ça, j'ai passé ma vie à lutter contre l'influence des lobbies, quels qu'ils soient.

   N'est-il pas normal, dans une démocratie qui fonctionne, qu'Areva (puissant groupe financier) fasse connaître son point de vue, et ce publiquement (juste pour peser sur les débats, ouh la question pernicieuse... question de journaliste, quoi!) ?
   Faire connaître un point de vue est une chose. S'immiscer dans la vie démocratique pour réécrire un paragraphe d'un accord entre partis en est une autre. Au moins, agissent-ils désormais à visage découvert. Pour moi, il y a là une arrogance qui témoigne d'un certain sentiment d'impunité. Que les commentateurs n'aient pas davantage été choqués en dit long sur l'accoutumance à ces mœurs délétères. Mesurons la gravité de ce qui s'est passé. Il pèse désormais sur les socialistes le soupçon d'être du bois dont on fait les marionnettes, et on ne me fera pas croire que c'est bon pour la politique.
Lire l'intervention sur:

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"P'tain... D'annulation en annulation,

 j'vais m'retrouver au chômage, moi!"
L'Oregon suspend la peine de mort
   (...) Le gouverneur de l'Oregon a annoncé, mardi 22 novembre, qu'il n'autoriserait plus de nouvelle exécution dans cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis jusqu'à la fin de son mandat, rejoignant les autres Etats qui ont supprimé la peine de mort.
   John Kitzhaber – élu en novembre 2010 après avoir occupé le poste entre 1995 et 2003 – a accordé par la même occasion un sursis à l'un des trente-quatre prisonniers se trouvant dans le couloir de la mort et qui était promis à une exécution, par injection, le mois prochain, soulignant qu'il en serait ainsi tant qu'il resterait en fonctions.
   John Kitzhaber, qui a approuvé des exécutions en 1996 et 1997, a expliqué qu'il considérait le système actuel comme injuste, du fait qu'il accordait la perpétuité à des criminels pour les mêmes crimes qui valent à d'autres la peine de mort. "Je ne crois pas que ces exécutions nous aient donné plus de sécurité", a estimé le gouverneur, déclarant regretter ses décisions : "Cela a été les décisions les plus déchirantes et les plus difficiles que j'aie eu à prendre comme gouverneur, et je les ai reconsidérées mille fois au cours de ces quatorze ans, a-t-il dit. Il est temps pour l'Oregon d'envisager une autre approche. Je refuse de faire partie plus longtemps de ce système compromis et inéquitable", a-t-il encore expliqué, qualifiant de"moralement faux" le châtiment suprême. (dont acte) (...)
Quasimodo

Grâce aux "biohackers", il sera bientôt 
possible de maîtriser les gênes
Dorothee BROWAEYS 
technowatcher (vach'te de!)
à VIVAGORA

   (...) Jason Bobe est la vedette des "biohackers", ces jeunes qui font de la biologie dite "de garage". Entendez, "chez eux". Démocratiser la science, donner à chacun la possibilité d’utiliser les machines de labo à son gré, pour des projets citoyens, voilà la passion de Jason Bobe.
   Invité début novembre à la Gaîté Lyrique par les amateurs biotech du tout jeune réseau "La paillasse", il raconte l’énorme révolution des pratiques en cours. "C’est simple, on peut aujourd’hui séquencer (décrire briques par briques) le génome d’une personne pour 2.000 dollars, soit un coût un million de fois moins élevé qu’il y a dix ans, explique-t-il. En 2018, on pense que cela ne coûtera plus que 20 dollars !"
   Oui, bientôt, chacun pourra connaître tous sur ses gènes pour une poignée de dollars. Ainsi, on voit naître des clubs d’"accès à l’intimité génétique" comme Genspace à New York, sur le modèle des clubs de fitness. Dans ce "laboratoire communautaire" ou hackspace, chacun peut jouer avec les molécules du vivant, car il faut se rappeler que "la science c’est amusant" !
   Le slogan est très prégnant depuis que quelques ingénieurs du MIT (Intitut des technologies du Massachusets) ont lancé l’idée d’une compétition internationale iGEM (International Genetically Engineered Machine compétition) pour récompenser les étudiants les plus astucieux pour "fabriquer des bestioles inédites".(...)
   (...) Ce 7 novembre, le 9e Jamboree a réuni à Boston 165 équipes venues des quatre coins de la planète. Chacune a concocté depuis un an sa bactérie ou levure au génome trafiqué, rendue capable de clignoter, de boulotter de l’arsenic ou de cracher de l’éthanol. Héros de cette nouvelle biologie dite "de synthèse", ces étudiants préparent les OGM du futurs. Puisque l’on connaît le code génétique du vivant, il s’agit désormais de le réécrire, de maîtriser les microbes en synthétisant à façon leurs programmes.
   En 2007, dix personnes ont accepté de donner des échantillons de salives et de sang, desquels l’ADN a été extrait pour une analyse totale. Les résultats ont été mis en ligne, disponibles pour tous. Plus de 1400 personnes ont suivi l’exemple de ces "pionniers volontaires". "Nous sommes en train d’inventer une nouvelle science médicale", s’enflamme Jason Bobe après avoir démontré combien les procédures d’anonymat actuelles sont dérisoires. "Rien qu’avec le genre, la ville de naissance et le code postal des personnes, vous trouvez les gens avec 87% de certitude" (et vous pouvez les mettre sous surveillance?), souligne-t-il.
   On assiste de plus en plus à un partage des données génétiques qui comme celles sur l’identité trouvent des espace de type "Facebook". L’exemple du site "des malades comme moi" témoigne de cet engouement pour l’exhibition, d’un nouveau type : moléculaire. (...)
   Conscients de jouer un peu (oh, si peu...) avec les limites éthiques, les réseaux de DiYBio ou du Personal genome project se sont dotés de codes de conduite. Mais cela ne fait pas taire une avalanche de questions. Quelle confiance peut-on avoir sur les prédictions sur nos maladies futures à partir des séquences génétiques identifiées ? Que va-t-il se passer avec l’accès à ces données pour les compagnies d’assurance ? Comment assumer les effets des informations sur les membres de sa propre famille ou sur un éventuel jumeau ? Sera-t-il bénéfique que chacun dispose dans son salon d’un Home séquenceur ? (hé! Je vous en pose des questions, moi? aurait grossièrement répondu un séquenceur.)

Lire l'article sur:

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"Je vois... Je vois... Une Europe gangstérisée par les banquiers et...
- Gangsté. quoi?"

fr.wikipedia.org

Europe : de la faillite politique
à la dictature économique
Daniel Salvatore Schiffer philosophe


   (...) s’il est une vérité qui demeure (...) incontestable, sur le plan de l’analyse philosophique, c’est bien celle que Marx énonça, secondé en cela par Engels, dans l’historique "Manifeste du parti communiste", publié en 1847, déjà. À savoir : ce sont les infrastructures économiques, autrement dit l’activité de production, qui conditionnent les superstructures politiques, y compris dans leur dimension morale. (Faut se le répéter comme un mantra) (...)
   (...) Cet axiome, auquel le social-démocrate et européen convaincu que je suis reconnaît volontiers toute la pertinence conceptuelle, Marx le corrobora, dans ce même "Manifeste", par une formule restée célèbre tant elle frappa alors les esprits : "Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante."
   C’est bien là, en effet, cette nouvelle loi (la loi du marché, serais-je tenté de dire ici) qui semble présider aujourd’hui et plus que jamais, au destin de bon nombre des pays de notre Europe, au premier rang de laquelle émergent bien évidemment, ainsi que nous venons de le voir tout récemment, la Grèce et, surtout, l’Italie.
   Car que sont leurs nouveaux chefs de gouvernements, Lucas Papadémos (jadis gouverneur, de 1994 à 2002, de la Banque centrale de son pays) pour la Grèce et Mario Monti (autrefois conseiller international, en 2005, de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs) pour l’Italie, sinon de purs et simples économistes, eux-mêmes aux ordres d’un nouveau genre, mais non pour autant moins pernicieux, d’oligarchie ? (poser la question c'est y répondre par l'affirmative) (...) 
   Davantage : le tout nouveau directeur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, n’est-il pas, lui aussi, un ancien haut fonctionnaire de cette même Goldman Sachs ? C’est du reste là, cette très puissante institution financière, fleuron de Wall Street, ce qui relie, tel un discret mais efficace fil conducteur, ces trois récents dirigeants européens. Pour le moins paradoxal lorsque l’on sait que Goldman Sachs est sous le coup, depuis 2011, d’une plainte pour une gigantesque fraude fiscale : elle aurait vendu des produits dérivés - les fameux "swap" - permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine des États-Unis et serait donc, comme telle, à l’origine de la crise des "subprimes", c’est-à-dire, par ricochet, de notre crise financière elle-même !
   L’arnaque, totale, serait magnifique dans son cynisme, si elle n’était à ce point, sur le plan éthique, honteuse (éthique du capitalisme? l'humour vole bas, ces jours-ci). À moins, pire encore, que ces prétendus spécialistes ne soient, dans leur propre domaine, que d’illustres incompétents (on aime mieux), quoi que le système veuille bien nous faire croire, puisqu’ils n’ont jamais pu endiguer auparavant, ni simplement prévenir (laissons-leur là le bénéfice du doute, outre celui de leur immense profit), cette même crise. Au contraire : ils en sont les premiers et vrais responsables. (...)
Lire l'article en entier sur:

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Benoît Barvin

lundi 28 novembre 2011

"Echange Terre d'Election contre Terre Sacrée, pour évaluer l'éventuelle différence". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"

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(Les extraterrestres écolos furent mal reçus par les forces de l'ordre humaines)

Autour de la voie ferrée, les champs sont le théâtre de manifestations qui débouchent sur des accrochages avec les forces de l'ordre. 
(à propos des affrontements entre antinucléaires et policiers) (David Vincent/AP/SIPA)



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"Ouiii... Devant tant d'acharnement, nous filons à l'Israélienne"

DSK et le harcèlement… de presse
Serge Raffy 

   (...) Ainsi donc, le couple Sinclair-Strauss-Kahn s’en va-t-en guerre contre les journaux français. Ils estiment que les médias sont devenus d’ignobles procureurs, des voyeurs pervers, collés au petit trou de la serrure de leur vie privée, des marchands de papier qui sentent les égouts. En contre-attaquant juridiquement, ne sont-ils pas en train de mettre à nouveau les projecteurs sur eux-mêmes et sur une affaire, osons le dire, qu’on aimerait tous oublier ? Comment, en effet, ne pas compatir au drame d’un homme déchu et d’une femme humiliée ? Leurs avocats ont donc décidé de passer à l’offensive et de déclencher la grosse Bertha des plaintes en diffamation tous azimuts.
   Parmi les horribles "harceleurs" mis au ban d’infamie, il y a "Le Nouvel Observateur". Les gens de robe qui soutiennent DSK sont des grands futés. Ils ont trouvé une arme infaillible pour contrer la furie des cover trop "people", à leurs yeux : le miracle du couple encore soudé, harcelé par une presse vengeresse (ben, on y a cru, à ce noceur/jouisseur, et voilà qu'il nous fait douter de notre déontologique métier?). DSK est passé du statut de présumé coupable à celui de victime. Ses défenseurs ont, habile subterfuge, appelé à la rescousse l’ancienne journaliste de TF1, désormais embarquée dans une bataille judiciaire, qui, au fond, ne la concerne qu’à la marge. DSK-Anne Sinclair même combat ? A part quelques dérapages intempestifs sur l’état de leur relation, cette dernière échappait pourtant aux flèches des journalistes. Elle était au contraire la victime, la grande dame bafouée et digne dans la tempête. Une héroïne sanglée dans le costume de la matriarche fitzgéraldienne.(...)
   (...) Or, jusqu’à preuve du contraire, les journaux ont couvert logiquement un événement non pas national, mais planétaire. Ils ne se sont pas précipités dans le caniveau. C’est le caniveau qui est venu vers eux. Si les avocats de DSK veulent impliquer l’ancienne reine des médias dans la défense de leur client, il faudra qu’ils poursuivent la presse américaine, anglaise, russe, espagnole, taïwanaise, sud-américaine, canadienne, japonaise, ouzbèque, et tous les media du monde sans exception.
   Tous, à des degrés divers, ont attenté à l’image du couple. Tous ont relaté la procédure judiciaire en cours à Lille. Tous suivront encore la procédure civile de Mme Nafissatou Dialo, à New York. Tous ont mérité d’être renvoyés devant les tribunaux. (Ce qu'on veut savoir, nous, les gens de peu, c'est si DSK est coupable. Et si oui, qu'il paye. Point barre) (...)
Lire sur:

   (...) La nouvelle du départ de France de Dominique Strauss-Kahn et d’Anne Sinclair se précise. Annoncés en Israël (tiens, pourquoi se faire?) , le couple pourrait s’installer à Tel Aviv où l’ancien patron du FMI se serait vu proposer un poste en or.  (Heu, on ose: les Juifs parlent aux juifs? Aie, aie, aie, antisémitisme primaire, là, même si ce sont les faits qui nous amènent à ce - piteux et désolé - commentaire... ) (...)

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(Nouvelle tenue conseillée aux femmes journalistes en Egypte,
ainsi que dans tous les pays musulmans?)

EGYPTE. Une journaliste de France 3, 
agressée sexuellement

   Caroline Sinz, une journaliste française de France 3 a été victime d’une agression sexuelle au Caire en Egypte, a-t-on appris jeudi 24 novembre.
   La journaliste a raconté son calvaire à la fin de son reportage dans "Soir 3" :"Nous (avec son cameraman, Salah Agrabi) étions en train de filmer dans la rue Mohamed-Mahmoud quand nous avons été assaillis par des jeunes de quatorze ou quinze ans", a-t-elle raconté, faisant état "d'attouchements".
   "Nous avons alors été agressés par une foule d'hommes. J'ai été tabassée par une meute de jeunes et d'adultes qui ont arraché mes vêtements" avant de procéder à des attouchements répondant "à la définition du viol", a-t-elle ajouté.
   "Quelques personnes ont essayé de venir m'aider sans y parvenir. J'étais lynchée. Cela a duré environ trois quarts d'heure, jusqu'à ce qu'on puisse m'extraire. J'ai cru que j'allais mourir", a-t-elle dit, en précisant que son cameraman avait aussi été "tabassé". (...)
   "C’est au moins la troisième fois qu’une femme reporter est agressée sexuellement depuis le début de la révolution égyptienne. Les rédactions doivent en tenir compte et cesser momentanément d’envoyer des femmes journalistes en reportage en Egypte. C’est malheureux d’en arriver là, mais face à la violence de ces agressions, il n’existe pas d’autre solution", a déclaré "Reporters sans frontières".
   Et de réclamer une condamnation "forte et unanime en Egypte" : "Toutes les forces en présence - partis politiques, autorités religieuses, civiles et militaires - doivent rappeler que de telles violences sont inacceptables" (ou alors les journalistes femelles pourraient se déguiser en hommes?).
   Depuis la reprise des manifestations (pacifiques...) place Tahrir le 19 novembre, "Reporters sans frontières" a recensé une quinzaine d'agressions de journalistes.


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"Oui, nous sommes prêts au dialogue social, 
nous affirment les CRS. La preuve..."

Des CRS en plus aux Tarterêts : 
"pour quoi faire ?"
(de l'esbrouffe, comme d'hab'?)
Publié le 24-11-11  Celine Rastello 

   (...) "Impossible de ne pas le voir, il y avait plus de 20 camions de CRS et le quartier était complètement cerné, ils filtraient même l'entrée" (comme une vedette hollywoodienne...), s'insurge Cédric, 29 ans, rencontré au local de l'Amicale des locataires, quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne). Jeudi 24 novembre, dans l'après-midi, l'épais brouillard blanc qui plombe le ciel tente laborieusement de réchauffer l'atmosphère (ouah, l'image... Tu devrais être n'écrivaine, madame la journaliste!). Mais l'heure est à l'agacement : "le ministre n'est pas resté longtemps, il a fait un petit tour avant de filer au commissariat" poursuit le jeune homme. Tôt dans la matinée, Claude Guéant a voulu marquer le coup après "l'agression inqualifiable" de policiers samedi dernier dans le quartier : une voiture de police en patrouille a été la cible de projectiles et quatre policiers ont été légèrement blessés.(...)
   (...) à l'instar du récent déplacement du ministre à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), les habitants n'étaient tout simplement pas informés de sa visite. (tiens, pourquoi? Ben... pass'qu'ils sont pas concernés...) (...) 
   Un "oubli" que José Kinkela, président de l'Amicale des locataires, ne digère pas. Depuis son bureau situé au pied d'un des immeubles de la rue Paul Gauguin, en face du terrain de football, celui qui vit là depuis 22 ans et s'investit aux côtés des habitants depuis presque 15 ans aurait au minimum "souhaité être prévenu" : "le ministre vient chez nous et on n'est pas au courant ! Il n'a pas rencontré les associations ni les jeunes et est reparti sans les éléments nécessaires pour comprendre ce qu'il se passe ici. Comment peut-il avoir une juste vision de la réalité ? (ben il en a pas car il veut pas, c'est aussi simple que ça)" Il n'a pas oublié le passage de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur : "depuis, rien ne s'est passé, rien n'a été réglé, il n'est pas revenu et aujourd'hui Claude Guéant vient et on ne nous dit rien. C'est déplorable (méprisant? Cynique? Électoraliste?)". (...)
   (...) "Le gouvernement souhaite que les associations puissent travailler convenablement, mais comment est-ce possible si on n'est pas associés ? (be, justement, c'est pas possible, hé, banane! car c'est tout simplement pas le but)" interroge encore José Kinkela. A ses côtés, Cédric, magasinier qui a toujours vécu aux Tarterêts, ne comprend pas non plus pourquoi le gouvernement ne propose pas plutôt "de se réunir et de discuter, pour poser les choses vraiment." "Parler des problèmes d'insécurité, les gens ne sont pas à l'aise quand ils rentrent tard le soir, mais aussi des difficultés liées au logement, aux ascenseurs, au travail" renchérit José Kinkela, demandant également : "quel est, par exemple, le projet du ministre pour la jeunesse ?" (°+°= la tête à Toto, peut-être?)(...)
   (...) Comme d'autres habitants, ils ont tous deux été particulièrement choqués par le grand nettoyage qui a précédé le déplacement du ministre. "Tous les arbres ont été coupés, les carcasses de voitures brûlées retirées, les rues nettoyées" énumère Cédric, énervé : "les habitants peuvent vivre toute l'année dans la saleté et l'insalubrité sans que ça ne suscite de réaction, mais quand un membre du gouvernement se déplace, on nettoie ! On nous prend vraiment pour des imbéciles (moi, j'aurais utilisé d'autres termes...)." Pour le président de l'Amicale des locataires, la priorité est aussi de "restaurer le dialogue" et "de réfléchir à la façon dont on pourrait se défaire de l'image négative qui colle au quartier, comme à d'autres. (pourquoi se défaire, vous êtes - nous sommes tous - des imbéciles utiles... surtout quand nous sommes pauvres, ou appauvris?)"(...)


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Luc Desle (et Jacques Damboise)

dimanche 27 novembre 2011

"L'Odyssée d'ma mère fit un tabac auprès des gens de cette cité, mais pas à l'Académie". Benoît Barvin in "Étrange, vous z'avez dit?"

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Petite vidéo pour apprendre ce qu'est la dette publique
(où il est dit que Tu Quoque ne se repose jamais
quand il est question de rendre intelligent(e)s
ses lecteurs et lectrices... 
Merci à Nans Merlin de nous l'avoir indiquée)




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"Hihihihi..."
"Mais pourquoi je ris à ses blagues pourries?
La fatigue... sûrement..."

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Pom Pom Pidou? Pourquoi pas, au point où on en est...
De toute façon, cet ancien président, lui, avait des lettres
et ne s'en servait pas pour insulter l'intelligence.
Bon, c'est vrai,il était également banquier...
Nul n'est parfait.
Quant à Jacques Damboise,
avec son élégance habituelle, il s'amuse 

de nos petites idioties au quotidien.

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"Dans la vie des nations alternent 
la grandeur et la médiocrité." 
[Georges Pompidou] 
Extrait de Poésie et politique - 28 Avril 1969

"Attention à ce que vous sous-entendez!
- Mais je ne sous-entend rien...
- Taisez-vous! Je vous demande
de vous taire! Bibiche,
viens le gifler de ma part,
toi tu es de sa taille!!"

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"La fraude est à l'impôt 
ce que l'ombre est à l'homme." 
[Georges Pompidou]
toutlecine.com
"Haute pègre" - Miriam Hopkins
(et la prévarication à la femme?)

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"L'emprise de l'homme sur la nature 
est devenue telle qu'elle comporte le risque
de destruction de la nature elle-même." 
[Georges Pompidou] 
Extrait d'un discours à Chicago - 28 Février 1970

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"Qui c'est qui détruit la Nature,
que j'lui fende la tête comme une bûche!"
(c) Marvel. Mister Fantastik
(Comme d'hab', 
ce super héros des States
en faisait un peu trop)

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"Les temps changent. 
Autrefois, c'était l'homme qui décidait. 
Il donnait la vie, 
la femme était comme un frigidaire. 
Enfin, un frigidaire chaud ! 
Dont l'homme tirait la poignée ! "
[Georges Pompidou] 
Extrait de la revue L'Express - 10 Juin 1973

"Tu as vu, mon chéri,
ce qu'il y a dans mon mignon petit réfrigérateur?
- Ah? Tu veux parler de ce réfrigérateur...
Le tien, excuse-moi,
mais ça fait longtemps
qu'il ne me fait plus envie"


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http://www.evene.fr/citations/

Jacques Damboise 
(dit le mauvais esprit)

samedi 26 novembre 2011

"Echange toute la Sagesse du Monde contre deux pièces avec vue sur jardin potager". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"


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"Heu... si je connais l'expression mettre la tête au carré? Ben..."

Des journalistes israéliens dénoncent les menaces 
sur la liberté de la presse dans leur pays

   (...) "Nous sommes confrontés à une ivresse d'un pouvoir qui ne connaît plus ses limites", a déclaré à la tribune le principal présentateur de nouvelles à la radio militaire, Razi Barkaï. "L'attaque contre la liberté de la presse est inséparable de l'offensive contre l'indépendance de la justice", a mis en garde une autre journaliste, Ilana Dayan, reporter de la seconde chaîne de télévision privée.
   Les journalistes s'insurgent contre un projet de loi élaboré par des députés d'extrême droite destiné à aggraver de façon draconienne la législation sur la diffamation. S'il était adopté par la Knesset (parlement), il permettrait d'infliger des amendes très lourdes à des médias attaqués en justice pour diffamation, quand bien même les plaignants n'apporteraient pas la preuve qu'ils ont subi des dommages réels du fait de la publication des textes incriminés (qu'attend le Résident et sa clique pour imiter la Knesset?).
   Les journalistes se sont également élevés contre les pressions sur la chaîne privée 10. Connue pour son indépendance dans ses programmes de nouvelles, elle est menacée de fermeture après qu'une commission parlementaire à majorité de droite eut refusé de renflouer ses dettes. Le 13 novembre, l'extrême droite avait marqué un nouveau point en obtenant le feu vert du gouvernement à deux propositions de loi controversées ciblant le financement d'ONG israéliennes hostiles à l'occupation et à la colonisation des Territoires palestiniens. Pour l'heure, toutefois les deux lois ont été gelées, suite au tollé qu'elles ont provoqué en Israël et à l'étranger. (...)
Lire sur:

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"Ouais! Je vous accuse de discrimination face aux femmes
aux petits seins nus... Je demande réparation, sale machiste..."
levidepoches.fr

Le Crif et les députés « juifs » :
les dilemmes du "diversitarisme "

Samuel Ghiles Meilhac Chercheur

   (...) Le président du Crif a-t-il commis une faute scandaleuse en s'inquiétant publiquement du fait que tous les députés socialistes parisiens non renouvelés après l'accord avec Europe Ecologie - Les Verts puissent être identifiés comme juifs ? Se rend-il coupable d'un regard uniquement communautaire, que l'on croyait réservé à ceux qui comptent les juifs ou supposés tels pour en dénoncer l'influence, par essence totale et à usage nocif ? (il faut vraiment répondre?)
   Cette défiance est aussi celle d'une partie de la gauche à l'égard d'une partie de la communauté juive, dont le Crif est l'expression politique, qui soutient inconditionnellement les gouvernements israéliens – notamment l'actuel qui, avec Benjamin Netanyahou comme Premier ministre et Avigdor Lieberman comme chef de la diplomatie, est assez éloigné de la sociale-démocratie européenne.
   Cette affaire se déroule dans une France où l'obsession identitaire sature le débat public. Nous sommes renvoyés aux travers d'une lecture diversitaire du personnel politique : combien de femmes, de Noirs, de Maghrébins dans un conseil municipal, au Sénat et à l'Assemblée nationale ?
   Là, on touche au cœur de la question : s'agit-il de représenter toute la société ou d'assurer la promotion, parfois au forceps, de groupes fragiles que l'on désigne comme minoritaires ? (...)


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"Je t'accuse de cracher dans la soupe!
- Mais non, j'adore cette émission, je veux continuer à être dedans...
- De quoi tu m'parles? J'te dis que t'as vraiment
craché dans la soupe. On a la vidéo... 
On n'a pas l'droit d'faire ça, s..."
(soupirs)

George Orwell et Aldous Huxley, 
des cauchemars devenus réalité

   (...) Les deux romans d’anticipation dystopiques 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley ont nourri les pires cauchemars des possibles dérives de la démocratie. Ils présentent chacun deux conceptions du contrôle des masses, le premier par la privation, le second par l’abondance.
   Respectivement écrits en 1948 et 1931, ces deux ouvrages semblent avoir fait des émules et ces cauchemars sont devenus réalité, comme le montre cette infographie rapportée par Flavor Wire.
   Dans 1984, George Orwell décrit un futur où les informations seraient contrôlées par un gouvernement totalitaire et dans lequel la population serait placée sous l’œil de «Big Brother». Cette mainmise sur les organes d’informations tous azimuts fait écho aux volontés de museler les médias comme en Tunisie, en Turquie ou en Iran.
   Aussi Aldous Huxley dépeint-il les contours d’une dictature parfaite. Des individus conditionnés auraient l’illusion d’être libres et épanouis, mais seraient en réalité placés dans un système de soumission via la consommation et la distraction excessives. C’est, d’après cette infographie, ce que suintent les Etats-Unis avec leurs programmes de divertissement à outrance (mais pas que les States...).

***
(Fils de colonels grecs fêtant l'entrée du parti LAOS
dans le gouvernement du pays)


Lucas Papademos n’avait 
pas besoin de l’extrême droite
Lori Keza. To Vima

   (...) La crise sert de purgatoire. Des défenseurs de la junte des colonels sont devenus membres du nouveau gouvernement, sans qu'il n'y ait eu aucune, mais vraiment aucune, protestation. 
   N'ayons pas la mémoire courte. Giorgos Karatzaferis, le leader de l'Alerte populaire orthodoxe (Laos), a demandé une amnistie pour les acteurs de la junte militaire. Il faut comprendre le sens profond de sa demande : il a demandé que l'on oublie, que l'on raye de nos mémoires, ceux qui ont renversé la république
   Et ce n'est pas une demande ancienne, qui date de l'an dernier, ni même un "détail", mais une réalité très récente. Le Laos est entré au gouvernement sans aucune justification idéologique ou pratique. Pourtant, ce n'est même pas un "simple parti d'extrême droite", comme dans le reste de l'Europe. Bien entendu, la base idéologique de ce parti ressemble aux autres : xénophobe, usant de la crise, chrétien au possible et ennemi de la mondialisation. Mais la différence est qu'ici, le parti est directement lié à la dictature des colonels (de 1967 à 1974). 
   Ce n'est ni une calomnie, ni une rumeur, mais un fait. Makis Voridis, l'actuel ministre des Transports, était le secrétaire général de la jeunesse de la junte militaire, donc un homme de la junte avec un pedigree connu, gravé à vie. Son ajustement politique vers le nationalisme patriotique a conduit le Laos à se présenter sur des listes électorales avec les candidats de Chryssi Avghi, une autre formation d'extrême droite extraparlementaire dont les militants s'en prennent régulièrement aux immigrés en particulier dans le centre-ville d'Athènes. 
Le nouveau gouvernement bénéficie d'un bon accueil, mais il a fait sa première sérieuse erreur. M. Papademos n'avait pas besoin de l'extrême droite, ni politiquement ni stratégiquement. Il en a pourtant décidé ainsi. Les vieux souvenirs de l'époque des colonels, les plaies du passé sont donc de nouveau ouvertes et pourront briser son image de rassembleur. (Heu... La Droite pactisant avec l'extrême Droite, c'est vraiment une surprise?) (...)

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Benoît Barvin