Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 21 décembre 2011

"La Guerre ennoblit l'Homme, affirmait ce général en envoyant ses troupes se faire massacrer". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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"Le lâche cache la vérité
sous l'équivoque de l'insolence
ou de la plaisanterie"

Louis-René Des Forêts
Le Bavard

(Le lâche... et le menteur corrompu?)
"Le requin", un des ennemis de James Bond
"Meuh non, c'est pas Monsanto qui m'a fait ça...
Mais Mont Senta, c'est en Patagonie,
un endroit vraiment dangereux qui..."

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"Paraîtrait qu'avec des OGM, on n'aurait aucun problème
de santé... Vous me donnez l'adresse 
de ces chercheurs indépendants, SVP?"

Animaux nourris aux OGM : 
« Aucun problème de santé » 
(pour les chercheurs
voisins de Monsanto?)

   (...) L’étude a été réalisée par Agnès Ricroch, généticienne à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement, et maître de conférences à AgroParisTech, Université de Paris Sud. A la tête de son équipe (parmi lesquels les toxicologues Alain Paris et Gérard Pascal ou les biologistes Jean-Baptiste Bergé et Marcel Kuntz), la généticienne a recoupé une douzaine d’études internationales (ça veut dire quoi, en langage basique: elle a expérimenté elle-même... ou elle s'est contenté de faire du copier/coller?) pour parvenir à la conclusion que même au bout de plusieurs mois (voire deux ans) (heu... c'est quelques mois ou deux ans, faut savoir) de nourriture transgénétique intensive, les animaux ne montrent aucun problème de santé particulier, et ce en comparaison avec les animaux nourris de manière classique
   Le site de RTL s’est penché sur la méthode : « Les chercheurs (voir plus haut la question posée) ont regardé de nombreux paramètres tels que la croissance, le poids des organes, leur développement, les enzymes du sang, les organes de reproduction, le pancréas, le cerveau ou le cœur ». Agnès Ricroch souligne la variété des animaux testés, « s’agissant de poulets, de souris, de rats, de chèvres et de vaches », et Marcel Kuntz, dont les propos ont été rapportés par Le Figaro, est catégorique (tiens donc) : « Ces travaux ne révèlent aucun problème sanitaire lié à la consommation à long terme (entre 3 mois et un an? Long terme?) de nourriture dérivée d’OGM ». Les résultats des travaux devront paraître sous peu dans la revue Food and Chemical Toxicology, une publication regroupant des travaux sur les effets toxiques chez les animaux ou les humains.
Lire l'article sur:

Pour rappel:
   (...) M. Marcel Kuntz est impliqué dans les projets de recherche dits FP 4, soutenus par la Communauté européenne et par l’European Plant Science Organisation (EPSO) où l’on retrouve, à côté d’institutions d’enseignement et de recherche, plus de 60 entreprises privées, dont Aventis. EPSO a organisé sa première conférence en octobre 2002.
Voir sur le site:

   (...) Aventis était un groupe pharmaceutique européen né en 1999 de la fusion de l'allemand Hoechst, des français Rhône-Poulenc et Roussel-Uclaf, des américains Rorer et Marion et du britannique Fisons.
   En 2004, suite à une nouvelle fusion avec le groupe Sanofi-Synthélabo, le groupe est devenu Sanofi Aventis. Aventis était basé à Schiltigheim au nord de Strasbourg et était coté à la bourse de Paris entrant dans la composition de l'indice CAC 40 (groupe pharmaceutique indépendant des lobbys, donc... et se penchant avec beaucoup de tendresse sur l'impact de la science chimique vis à vis des produits naturels... pour les "améliorer", évidemment... Des bienfaiteurs de l'Humanité, contrairement aux méchants paysans).

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(Le joli point de vue n'allait pas durer longtemps...)

La Polynésie française 
engloutie par les eaux 
(mais tout le monde s’en fout)

   (...) /Les spécialistes du climat se réunissent cette semaine à Tahiti. Ils évoquent une potentielle catastrophe environnementale et humaine en Polynésie française où 118 îles et 270 000 personnes pourraient être touchées par la montée des eaux au cours des prochaines années.  Quels sont les risques encourus par cette région ?

   François Gemenne : La première des menaces, c’est l'érosion côtière et la disparition de territoires qui imposent le déplacement de populations sur d’autres iles ou vers d’autres pays. La seconde, c'est la perte de ressources, la montée du niveau des mers entraînant une salinisation des sols qui entrave la culture. Les gens dépendent de plus en plus d’aliments importés. La troisième menace, ce sont les catastrophes de type cyclone par exemple. Ces iles restent dépourvues de terres intérieures où se réfugier et seront de plus en plus exposées.
   Le niveau des eaux monte en Polynésie comme ailleurs. Ce qui inquiète c’est que de nombreuses îles polynésiennes sont particulièrement vulnérables à cette montée des eaux, notamment en raison de leur faible élévation. La particularité de la Polynésie française, c’est qu’elle est française. Elle n’est pas représentée en tant que telle dans les enceintes internationales alors que certaines iles voisines comme Tuvalu ou les îles Marshall peuvent attirer l’attention du monde entier sur les risques que courent leurs populations.
   La France a tendance à résumer les enjeux climatiques à la métropole. La Polynésie se sent parfois sous représentée et peu défendue. La question du financement de l’adaptation se pose aussi. Ce financement doit forcément venir de la France et la Polynésie française risque de ne pas pouvoir prétendre aux financements internationaux destinés aux pays en développement.(...)
Lire l'entrevue sur:

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(Conan, l'illettré, vengeait sa rage avec les moyens du bord)
Frank Frazetta "Conan the buccaneer" 1971
Annie Ernaux: 
«Je voulais venger ma race»

   ENTRETIEN. L'auteur des «Années», dont onze récits sont rassemblés en «Quarto», évoque ses origines populaires, ses débuts en littérature... et le bilan de Nicolas Sarkozy.

   (...) / Début 2008, alors que Nicolas Sarkozy était à l'Elysée depuis moins d'un an, vous nous aviez dit: «La catastrophe doit aller à son terme»...
   C'est arrivé. Ca ne vous suffit pas, tout ce qui s'est passé? On peut faire pire, bien sûr, s'il est réélu. Heureusement, la moitié de ses projets sont tombés à l'eau. Mais il a quand même réussi à aller dans le sens du pire.
   Présenter les musulmans comme l'ennemi, maintenant, c'est fait. Il n'y a même plus besoin de lui, ni de Le Pen. Les salauds de pauvres dénoncés comme des assistés, c'est fait aussi. Il a contribué, par paliers, à instaurer une vision de la société fondée sur la haine de l'autre. Un autre qui est toujours coupable ou menaçant. J'ai très peur pour la prochaine présidentielle. A moins que... j'espère toujours un gros chambardement.

   /Par exemple ?
   Par exemple, je pense à ce mouvement des indignés, qui est encore assez timide en France, ou à un grand mouvement populaire. Il aurait pu avoir lieu au moment de la réforme des retraites, mais on a vu que les syndicats, décidément, sont toujours les alliés objectifs du pouvoir! (rires). Quand on organise des manifestations monstres, ça me fait penser aux processions qu’on organisait, autrefois, pour qu’il pleuve… (...)
A lire l'entretien, passionnant, d'une "femme de bien" sur:
Luc Desle

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