Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 25 février 2012

"Ce pelé, ce galeux, était pété de thunes. Ce qui compensait." Jacques Damboise in "Pensées de noeud-noeud"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE FAUCON JAMAIS NE NAGERA EN EAUX TROUBLES)
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"Vous, vous avez encore rêvé que le Résident était réélu...
- Comment l'avez-vous deviné, la Belle?"

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"Euréka!
J'ai trouvé comment faire constamment parler de moi!
C'est mon n'Ego qui va être content..."

allègre /a.(l)lɛɡʁ/ 
masculin et féminin identiques
Plein d'entrain, joyeux.
Il est toujours allègre.
Il est sain et allègre (hum...).
Une humeur, un esprit allègre.
Marcher d'un pas allègre
(malgré son embonpoint?).
Montaigne parvient à être un esprit libre et allègre, 
prévenant, férocement honnête (hahaha)
quelqu'un ayant accompli cette tâche 
que Nietzsche pensait être la plus importante : 
« Se disposer pour être chez soi sur terre »
(en prenant beaucoup de place). — 
(Robert Pippin, interviewé dans Le Point, 3 août 2006):
"Ayant en outre du mal à reconnaître les expressions du visage, 
[les autistes] ignorent si leur interlocuteur est triste ou allègre, 
fâché ou amical" (intelligent ou...?)
— (L'Express, 30 août 2004)

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"Je n'aime pas votre humour...
D'abord ce n'en est pas...
- C'est une vérité?
- Argh!!!"

Claude Allègre, le savant controversé
 qui s'agenouille devant Sarkozy
Yves Paccalet, écologiste

   (...) Claude Allègre : géochimiste français, ancien ministre de l’Éducation nationale et pilier de débats sur la question du réchauffement climatique, auquel il ne "croit" pas (du verbe "croire", le moins rationnel qui existe). Les médias l’invitent à seriner jusqu’à l’écœurement ce que veulent entendre ceux qui n’ont pas l’intention de consentir le plus petit effort pour éviter la catastrophe annoncée.
   Dans ses livres (dont le pire est intitulé "L’Imposture climatique", 2009), Claude Allègre accumule tellement de contre-vérités, de citations tronquées, d’erreurs factuelles et de courbes tripatouillées, que c’en devient pathétique. Ou drôle ! Si les scientifiques du GIEC (le Groupe d’Experts intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), qu’il vitupère et vomit, avaient commis le dixième de ces méprises dans leur rapport, ils se seraient couverts de honte. Ils n’en ont eu que deux à se reprocher, que leur communauté a aussitôt corrigées.
   En vérité, Allègre joue les martyrs de la science pour mieux débiter des erreurs ou des banalités. Son propos pourrait se résumer ainsi : "Le GIEC nous promet le réchauffement ! Avec l’hiver qu’on a !" Galilée est bien loin ! Un client en état d’addiction n’eût pas mieux débité sa "brève de comptoir" à l’apéro…
   Notons, pour l’humour noir, qu’en 1996, ce grand scientifique parle d’une "psychose collective" à propos des victimes de l’amiante. Rappelons qu’il se ridiculise auprès des physiciens quand, en 1998, il prétend (puis soutient mordicus contre le prix Nobel de Physique Georges Charpak) qu’une balle de tennis et une boule de pétanque, lâchées ensemble dans l’air (et non dans le vide), arrivent en même temps au sol.
   Narrons une autre histoire que Claude Allègre déteste que l'on raconte. En 1976, lors d’une crise du volcan de la Soufrière, à la Guadeloupe, ce géochimiste de profession diagnostique une éruption de type pyroclastique, c’est-à-dire potentiellement porteuse d’une nuée ardente aussi meurtrière que celle qui fit 30.000 morts à Saint-Pierre de la Martinique, en 1902. Il préconise qu’on évacue les populations : le gouvernement l’écoute. De son côté, le volcanologue "aventurier" Haroun Tazieff juge le phénomène phréatique (de l’eau s’infiltre et remonte en vapeur), donc sans grand danger : Tazieff a raison, Allègre a tort.

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"Moi... Ma femme elle est plusse belle que la tienne.
- ?
- Et elle est blanche, elle...
- ???
- Mais toi, t'es plus riche que moi...
- ?
- Tu es mon n'exemple..."

Borloo à Véolia ? 
Signe que Sarkozy, "candidat du peuple"
(argenté?),
 est président du copinage
(vertueux?)
Aurore Gorius 
Chroniqueuse politique 

   (...) En mai 2009, après plusieurs suicides de salariés à France Télécom, Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, est nommé pour succéder à Didier Lombard. Ancien de la Générale des eaux, il est aussi un ami fidèle du président. Il a piloté le regroupement des activités immobilières de Vivendi avec Nicolas Sarkozy, alors jeune avocat d'affaires. Stéphane Richard a reçu la légion d'honneur en 2006 des mains de ce dernier, agrémentée de cette petite phrase : "tu es riche, tu as une belle maison, tu as fait fortune... Peut-être y parviendrai-je moi-même."

  Début 2009, l'un des plus proches conseillers de Nicolas Sarkozy, François Pérol, est nommé à la tête de la BPCE, second établissement bancaire français, issu de la fusion des Caisses d'Epargne et des Banques populaires. Les deux hommes se sont rencontrés lors du passage de Nicolas Sarkozy à Bercy en 2004. Pérol retourne ensuite pantoufler dans le privé, comme associé à la banque Rothschild, avant d'être nommé secrétaire général adjoint de l'Elysée après la victoire de 2007.

   La candidature de Jean Sarkozy à la direction de l'EPAD, qui gère le quartier d'affaires de la Défense, fit couler beaucoup d'encre. L'épisode reste l'un des plus impopulaires du quinquennat. Les critiques de l'opposition et d'une partie de l'UMP finirent par calmer les ardeurs du jeune homme de 23 ans.

   Mais il y eut aussi, en 2008, Pierre Mariani, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à Bercy, nommé à la tête de la banque Dexia, plongée en pleine crise financière. Sans oublier Laurent Solly, directeur de campagne adjoint en 2007, nommé à la direction de TF1 au lendemain de la victoire. Si bien que de bout en bout, mélange des genres et copinage ont figuré en bonne place sur le menu de la présidence de Nicolas Sarkozy.

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Luc Desle et Jacques Damboise

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