Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 18 février 2012

"Étrange: Avec les hommes, la reine des pommes était une vraie poire". Benoît Barvin in "Étrange, vous z'avez dit".


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Pensées pour nous-mêmes:

(N’ENVIE QUE CE DONT TU N’AS PAS BESOIN) 

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« La prostitution est 
un phénomène masculin. »
Françoise Giroud 

"Pas... Argh! Pas faux!"

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"Mais? Mais la prostitution,
elle a toujours existé!"
Nîmes 
Prostitution : ils veulent l’abolir
 comme "l'esclavage en 1848"
ÉDITH LEFRANC

   (...) Charly Mante n’hésite pas à faire une comparaison éloquente (ouah! Super éloquente, c'est sûr!) : "En 1848, l’abolition de l’esclavage a probablement semblé quelque chose de fou et d’impossible à mettre en place. Et pourtant, ce fut une évolution majeure de la société. (l'esclavage par le travail, par la mode, par la finance, etc, ont aussi été abolis?)" Charly est bénévole au mouvement du Nid depuis un an seulement (oui, et alors?).
   Il a suivi une formation ( de quoi?) à Paris, où il a côtoyé nombre de jeunes militantes féministes ou altermondialistes, qui se battent aussi pour l’abolition de la prostitution en France, sur le modèle de la Suède qui l’a imposée il y a dix ans. "L’éradication est utopiste sans doute, mais la Suède a accompagné cette loi d’une politique volontariste d’éducation, dès la maternelle, on sensibilise les enfants sur l’égalité homme/femme, et d’aide sociale pour épauler les prostituées et les sortir de là." (...)
   (...)  Autant dire que l’article traitant de la prostitution dans le quartier Gambetta à Nîmes, et les propos de Richard Tibérino, adjoint à la sécurité, favorable à la réouverture des maisons closes, font réagir les militants du Nid. "Nous ne sommes pas dans un jugement moral, mais plutôt sur la défense de la dignité des femmes et de la dignité humaine en général (ce n'est pas moral, cette défense?). Est-ce que dans notre société tout peut se vendre ? (Ben...) Est-ce que la relation humaine est un produit marchand? (Re ben...) Les mots se banalisent et aujourd’hui on ne dit plus un bordel, une passe mais un Eros-center ou un service sexuel (idem pour "nain" = "personne de petite taille", par exemple?). On semble être dans une dimension de loisir alors qu’il s’agit toujours de la morale du XIXe siècle (et des siècles précédents...): le client paye et il a tous les droits", analyse André Bresson, également militant. (...)

Lire l'article plein de bonnes intentions sur:

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"Ben? Pourquoi y nous censurent?
- C'est à cause de ma main... Elle est mal placée"

Les médias tunisiens 
priés de devenir halal
(titre un peu c..., mais, bon...)

   (...) Un mandat de dépôt a été délivré à Tunis, jeudi 16 février, à l'encontre de Nassreddine Ben Saïda, directeur de la rédaction du quotidien Attounissia. Son rédacteur en chef et un journaliste ont, eux, été relâchés. Ces trois journalistes avaient été arrêtés et mis en garde à vue, mercredi, dans les services de protection des moeurs pour avoir publié une photo de nu. 
   Le quotidien arabophone a reproduit en une de son édition du 15 février, la couverture de la version germanique du magazine GQ. On y voit le footballeur allemand d'origine tunisienne Sami Khedira y poser en costume-noeud pap avec sa compagne, mannequin, nue dans ses bras. (...)
   Une arrestation fermement "critiquée" par l'Association des directeurs de journaux, de même que par le Syndicat national des journalistes tunisiens. Certes, ce dernier a jugé le cliché "scandaleux" (ah, quand même...), mais il a surtout dénoncé, dans un communiqué, "l'intimidation des journalistes" et "un usage abusif de la loi". (...)



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C'est mon gigolo. Jacqueline François.




A Montparnasse, j’exerce mon industrie
Je suis modèle, faut bien gagner sa vie
Montrer son corps, ça ne veut pas dire qu’on le donne
Jusqu’à présent, il n’était à personne
Mais le printemps grise
A mon tour je fus prise
Et cette fois, j’connus les plus doux émois
Ce n’est qu’un homme, dites-vous
Mais je l’aime, alors ça change tout

{Refrain:}
C’est mon gigolo
Ce p’tit gars pâlot
Avec ses yeux plein de flammes
M’aime-ti, j’en sais rien
Mais il m’prend si bien
Qu’à lui je suis, corps et âme
Il n’est pas costaud
Mais il est si beau
Qu’il plaît à toutes les femmes
Et je m’dis, bien des fois
Je voudrais l’avoir seul pour moi
Je l’aime trop, mon gigolo

Les rêves passent, c’est pour ça que c’est des rêves
Il est parti, notre idylle fut trop brève
J’ai voulu m’tuer et puis, folle de l’outrage,
Sur l’infidèle j’allais passer ma rage
Dans ma détresse, j’ai retrouvé ses caresses
Et j’ai pensé : j’ne pourrai plus m’en passer
Qu’il me revienne seulement
Je l’r’prendrai disant simplement :

{au Refrain} 
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Présidentielle: 
Obama a récolté 29 millions en janvier
Agence France-Presse
Washington

   (...) Le président américain Barack Obama a levé 29 millions de dollars en janvier en vue de la campagne pour sa réélection en novembre, 98% des donations de cette période étant inférieures ou égales à 250 dollars, a annoncé vendredi son équipe sur son compte Twitter.
   Au cours des trois derniers mois de 2011, le républicain Mitt Romney, longtemps donné favori pour l'investiture de son parti pour la présidentielle, mais qui a enregistré ces dernières semaines plusieurs revers, avait de son côté levé 24 millions de dollars.
   Ces levées de fonds sont capitales dans la campagne présidentielle, car elles permettent aux candidats de dépenser des millions de dollars pour parcourir le pays à la rencontre des électeurs ou pour acheter des espaces publicitaires à la télévision (et dire n'importe quoi?).
   Début février, l'équipe de Barack Obama avait annoncé que le président allait finalement avoir recours pour cette campagne à un «super-comité d'action politique», ou «super-PAC».
   Le 21 janvier 2010, la Cour suprême des États-Unis avait provoqué une révolution dans le financement des campagnes électorales nationales en déplafonnant les contributions des entreprises à ces comités, une décision à laquelle Barack Obama s'était opposé.
   Les entreprises ne peuvent toutefois pas financer directement les candidats, mais seulement ces «super-PAC», qui sont ensuite libres d'acheter des espaces publicitaires pour défendre un message. (ah la beauté de la libre entreprise américaine! La vertu en action!!!) (...)
Lire sur:
Luc Desle

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