Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 6 mars 2012

"Étrange: Blanche Neige était discrètement surveillée par la Brigade des Stups". Benoît Barvin in "Étrange, vous z'avez dit?".

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Pensées pour nous-mêmes:

(RETIENS DU PLAISIR L’INALTÉRABLE GRÂCE)
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(Le Résident s'inspirait d'un ancien candidat 
... à pas grand chose)
Les vieilles ficelles 
de Nicolas Sarkozy
 Serge Halimi
   (...) Le 23 février dernier, Nicolas Sarkozy a annoncé à Lille : « Je veux être le porte-parole de cette France qui vit de son travail (mais y'en a de moins en moins!). En 2007, j’avais choisi le travail (de Résident?), je n’ai pas changé d’avis. »
   Depuis qu’il est entré en campagne, on ne sait pas ce qui est le plus admirable chez le président-candidat. Son audace à proclamer des intentions contraires à tout ce qui constitue le bilan de sa présidence ? Sa capacité à conduire en 2012 une campagne identique à celle d’il y a cinq ans, laquelle s’inspira largement de celle de George W. Bush en 2004 ? A l’époque, la plupart des commentateurs ne donnaient pas cher des chances de réélection du président américain. On comprend que ce précédent encourage et inspire M. Sarkozy dont presque chacun suppute que, dans trois mois, il ne sera plus à l’Elysée.
   M. Sarkozy l’a promis : il ne retournera pas au Fouquet’s. Il fait comme si le problème avait été son choix de restaurant davantage que celui de ses convives, patrons du CAC-40, directeurs de journaux, vedettes de variété obsédées par le montant de leur impôt, empereurs de la télévision-poubelle, affairistes... Là, il jure que c’est terminé : « Il y a une infime minorité qui a beaucoup choqué les Français en faisant vraiment n’importe quoi. (…) Il y a un sentiment d’injustice. »
   Le président-candidat, qui pendant cinq ans a guerroyé contre « l’assistanat » en déclinant toutes les techniques de l’art d’ignorer et de stigmatiser les pauvres, afin surtout de les opposer entre eux, interdira« purement (!) et simplement » (s’il est réélu) « les retraites chapeaux des hauts dirigeants ». Une promesse déjà faite en 2007. Hélas (pour nous?), la crise ne lui a pas laissé le temps de la réaliser puisqu’il fallait d’abord et d’urgence « réformer » les retraites, réduire la fiscalité pesant sur les fortunes, supprimer l’impôt sur les successions, amincir la fonction publique, durcir la justice pénale, combattre l’immigration, réglementer le droit de grève. (mais, promis, une fois élu, hein?) (...)

Lire sur:

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"Googllleee... Googllleee..." 
(Ce moteur de recherche s'insinuait décidément partout)
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ACTA freiné, 
Google réprimandé
Presseurop
The Guardian, El País
(...) Les institutions européennes semblent s’être érigées en véritables gardiennes de la protection des données des internautes. Dans le collimateur: ACTA et Google.
   "Le Parlement européen freine l'accord international contre la piraterie”, titre ainsi El País. Rappelant qu’une pétition réunissant 2,5 millions de signatures de citoyens européens vient d’être remise aux eurodéputés, le quotidien madrilène estime qu’ACTA devrait attendre "au moins un an" pour être adopté:
   Le Parlement européen n’est pas convaincu que le texte respecte suffisamment les droits des citoyens et a décidé de le transmettre à la justice européenne pour qu’elle se prononce. Les députés assurent être d’accord sur le fond avec ce traité commercial […] mais se méfient des conséquences potentielles de son application.
   Les débats, qui précéderont un vote de consentement du parlement, le 12 mars, devraient se focaliser, note El País, sur le fait que: l'accord responsabilise les fournisseurs d´accès à Internet sur les contenus répandus sur le web, ce qui ouvre la porte, assurent ses détracteurs, à une sorte de censure numérique.
   Par ailleurs, la commissaire européenne à la justice, Viviane Reding, dans un article publié sur CNN, a porté un coup de semonce à Google, “mettant en garde [le géant américain] sur le fait qu’il subtilise la vie privée des citoyens”, relate The Guardian. (...) 

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"Acta... Zzzz... 
Acta... ronfle, ronfle..."

L'Acta, un traité anti-contrefaçon flou (exprès?) 
et contesté (un peu?)
débattu (mollement?) 
au parlement européen
Sandrine Cassini 
   (...) Deux thèses s'affrontent sur l'interprétation d'un texte, qualifié de liberticide pour les uns et de non événement pour les autres. A bâbord, les opposants à ACTA, issus de la société civile, représentés par des associations de défense de la liberté sur Internet, comme la Quadrature du Net, ou l'April, qui défendent le logiciel libre. A tribord, les ayants droit, notamment les marques, à l'image de l'Unifab, qui préfèrent porter la bonne parole directement auprès des parlementaires (ben, pourquoi?). Autre défenseur discret : le ministère des affaires étrangères, qui a assuré en réponse à une question écrite par le député UMP Lionel Tardy à l'Assemblée nationale, qu'Acta renforce "le droit au respect de la vie privée". Une position qui n'est visiblement pas clairement assumée, personne de la majorité ne s'exprimant clairement sur le sujet. 

   Pourquoi un tel hiatus entre les différentes lectures ? « Le texte a évolué au gré des négociations et parce que la société civile s'est révoltée. D'une version ouvertement répressive, le texte final est devenu vague. C'est pire que tout, car cela ouvre la voie à des interprétations diverses », indique Jérémie Zimmerman, de la Quadrature du Net. De fait, l'objet principal du texte est toujours d'étendre les « mesures existantes sur les contrefaçons de marchandises et leur circulation, comme les dommages punitifs, l'obtention d'informations, à d'autres pays que ceux de l'Union européenne ou les Etats-Unis. Mais après, le diable se cache dans les détails », indique Cédric Manara, professeur de droit à l'Edhec.

   Pour les tenants d'Acta, le traité ne modifie pas les règles en cours. Ainsi, tentant de tordre le coup à quelques « idées reçues », l'Union européenne, qui a négocié le traité, assure qu'Acta ne limitera pas l'accès Internet et ne censurera pas les sites. Une lecture que ne partagent pas les détracteurs du texte. Principal problème : le texte vise, sans préciser, tous les acteurs qui seraient « directement ou indirectement » responsables de contrefaçon. Autrement dit, « cela pourrait impliquer pénalement les FAI, mais aussi les éditeurs de logiciels et toute sorte d'intermédiaire technique », indique Jeanne Tadeusz, responsable des affaires publiques de l'APRIL. Un danger qui finirait par inciter les éditeurs, peu désireux de se retrouver devant le tribunal, à brider l'innovation. (...) 

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"Alors, ces diamants, ça vient?
- Mais t'es morte!
- Ben, toi aussi...
- M... Alors!"
Audrey Hepburn et George Peppard dans
Diamants sur canapé, de Blake Edwards, 
lefigaro.fr

Des bijoux du cinéma, 
gratuits et légaux, 
ça vous dit?
   Il y a une alternative au décédé Megaupload pour regarder des chefs d'œuvres en ligne. Le site archive.org tente par exemple de rassembler tous les films tombés dans le domaine public. Il se présente comme une bibliothèque:
   «Nous construisons une bibliothèque numérique de sites internet et autres artefacts culturels sous forme numérique. Comme une bibliothèque classique, nous sommes en accès libre aux chercheurs, historiens, étudiants, et au public.»
   La catégorie «longs métrages de cinéma» contient 3.123 œuvres, toutes visionnables légalement. Et les amateurs de films noirs, d’horreur, bis, ou de screwball comedies sont servis. La nuit des morts vivants, premier opus de la saga des zombies de Romero fait partie des films les plus visionnés sur le site, au côté des 39 marches d’Hitchcock, ou de la comédie classique (et fabuleuse) La dame du vendredi.
   Les utilisateurs peuvent eux-mêmes charger les films qu’ils souhaitent sur le site: il suffit que ces films soient dans le domaine public. Et le site donne une série de règles de droit américain qui permettent à l’utilisateur de déterminer l’état du droit sur le film en questions. (seul bémol: à notre connaissance, pas de sous-titres pour les non anglophones)(...)
Lire la suite et la liste des autres sites sur:

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