Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 30 avril 2012

"Ce lèche-c... battait froid ce lèche-fesses". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE N'ENRICHIRA QUE TON COEUR)

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(L'élection présidentielle française
ne passionnait pas les foules)

(SOURCE: MAGICALNATURETOUR)

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"Ah, si j'avais disposé d'OGM, plutôt que
ces banals poisons, trop tôt détectables!"

Le soja transgénique gagne du terrain
PresseuropFrankfurter Rundschau

   (...) Selon les informations de la Frankfurter Rundschau, la Commission européenne va entrouvrir la porte à l’utilisation des OGM dans les produits agro-alimentaires.
   Après avoir autorisé, en 2011, l’utilisation des OGM dans les matières fourragères, comme le soja pour l’élevage des porcs, Bruxelles veut élargir cette autorisation aux aliments, en fixant le taux de tolérance à 0,1%. Le débat sur les OGM porte donc sur une décimale supplémentaire, susceptible d'avoir un effet sur la santé publique. La mesure pourrait entrer en vigueur cet été.
   Le quotidien de Francfort, connu pour sa sensibilité écologiste, ajoute que la Commission défend le soja génétiquement modifié en avançant des arguments économiques, car l’UE doit importer beaucoup de soja pour satisfaire la demande en fourrage et en aliments :
   La Commission européenne assouplit sa politique envers les OGM et veut accorder une plus grande marge de tolérance à l’industrie agro-alimentaire pour des traces d’OGM dans des aliments. Les associations écologiques et les Verts au Parlement européen protestent contre l’abandon de la politique de zéro tolérance envers l’utilisation des OGM. Ce relâchement concerne surtout l’utilisation de la lécithine de soja pour la fabrication du chocolat, des produits boulangers, de la margarine ou de la glace. (...)


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"Votre article est faux! Ce ne sont pas tous
les Bulgares qui se font prendre au piège
économique de l'Europe..."
Sylvie Vartan

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Les Bulgares pris au piège 
du mirage économique
FRANCFORT

   (...) Voilà près de trois semaines que les Petrova ont quitté leur village près de la ville de Varna, en Bulgarie. Le père, la mère et les trois enfants se sont entassés dans la voiture et ont roulé presque toute la nuit. Avant de partir, ils avaient reçu un coup de téléphone : un homme les assurait qu'il avait une maison et du travail pour eux à Francfort.
   Après avoir roulé pendant près de vingt heures, ils n’avaient plus qu’à prendre les clés de leur nouvelle maison. Depuis, une sorte de gardien vient tous les mois encaisser le loyer de 600 euros. Un autre homme vient aussi parfois pour les faire travailler sur un chantier. Ils n'ont ni contrat de travail, ni assurance et pas la moindre perspective d’obtenir un emploi fixe.
   Les Petrova ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres. Des milliers de familles bulgares sont ainsi attirées en Allemagne par des intermédiaires – généralement du secteur du bâtiment – à la recherche de jeunes travailleurs de l'Est, soit sur Internet soit par le bouche à oreille. Ces hommes travaillent la plupart du temps pour des sous-traitants et proposent leurs services pour des salaires de misère.
   Francfort est aujourd'hui la capitale de cette “industrie bulgare”. Ce nouveau réseau est en train de supplanter les entreprises qui assurent leurs salariés et paient leurs impôts. L'élargissement de l’UE à l'Est a ouvert grand la porte à tout un système de fraude dont on a du mal à reconnaître l'ampleur, rapportent les autorités douanières. (...)
   (...) A Francfort, ces abus ont été révélés par le conseil aux immigrés de la Confédération allemande des syndicats (DGB). Ali S. et Hussein D. sont deux Bulgares d'origine turque venus travailler en Allemagne. Les deux hommes affirment avoir travaillé pendant six semaines sur un chantier et n'avoir encore reçu qu'une petite partie de leur salaire. Entre le début du mois de mars et la mi-avril, ils ont travaillé 349,05 heures. Pour cela, ils auraient dû recevoir 4 526,03 euros brut, ils n'en ont touché que 1 200. (mais ils ont été payés, quand même... Quelle mauvaise foi!) (...)
Lire la suite à propos de cette Europe de liberté sur:

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(Celle que j'ai déjà mis à vous mentir et vous mépriser?)

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HENRI GUAINO VEUT «LAISSER TOMBER 
LA FORMULE DU "VRAI TRAVAIL"»
(par Vrai Fout... de Gueule?)
Aurélia Morvan

   (...) A quelques jours du 1er mai, Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 23 avril vouloir organiser à cette occasion «la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille» (des noms! des exemples! qu'on les fusille!). 
   L'opposition et les syndicats avaient dénoncé une «une radicalisation du combat» par Nicolas Sarkozy et un discours «pétainiste» selon L'Humanité qui a explicité ce parallèle à la une de son édition du 25 avril, en comparant des propos du chef du régime autoritaire de Vichy à des paroles prononcées le 19 février 2012 par le président-candidat:
   «Pendant cinq ans j'ai pu mesurer la puissance des corps intermédiaires qui s'interposent entre le peuple et le sommet de l'État (ouah, vach't de), ces corps intermédiaires qui prétendent souvent parler au noms des Français et qui, en vérité, souvent, confisquent la parole des Français.»
   Cette citation de Nicolas Sarkozy résonne avec celle du maréchal Philippe Pétain, extraite d'un discours prononcé le 11 octobre 1940, selon le quotidien communiste:
   «Jamais, dans l'histoire de la France, l'État n'a été plus asservi qu'au cours des vingt dernières années par des coalitions d'intérêts économiques et par des équipes politiques ou syndicales, prétendant fallacieusement représenter la classe ouvrière.»

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Benoît Barvin

dimanche 29 avril 2012

"Narine se faisait chaque jour un shoot de pensées teutoniques". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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Pensées pour nous-mêmes:

(TES IDÉES DE HAINE
TE FERONT MOURIR AVANT L'HEURE)

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COURTS RECITS AU LONG COURS(13)
pcc Benoît Barvin

Le signe

   Subrepticement, je fis le signe de croix et, sur-le-champ, mon adversaire politique hoqueta avant de s'effondrer. Alors qu'un terrible remue-ménage s'ensuivait, je me pris à songer à cette nouvelle puissance dont je me servais depuis quelques mois. 
   A l'époque, j'étais au bout du rouleau, prêt à me supprimer et j'attendais le véhicule qui, roulant comme un fou, me ferait jaillir dans les airs pour que je puisse ensuite agréablement m'écraser sur l'asphalte. Mais, à l'instant où je m'élançais, une main solide me retint. Il s'agissait d'une femme, une blonde à l'aspect chevalin et au sourire sardonique.
   "Crois-tu en Dieu?" me demanda-t-il, d'une curieuse voix de basse. "Pas vraiment", murmurai-je, de mauvais gré. "Cela tombe bien, moi non plus". 
   Elle m'invita à la suivre et c'est dans un troquet, devant une bière Alsacienne, que Greta me révéla ce qu'elle était: une envoyée du Diable. Elle cherchait une âme prête à se débarrasser de toute humanité, afin de lui octroyer le plaisir infini de grimper sur les plus hautes marches de cette Société. "Cela t'intéresse?". "Que faut-il faire?" répondis-je, la gorge nouée. 
   Greta recueillit, à l'aide d'un minuscule stylet, un peu de mon sang, l'analysa et, en apparence satisfaite, elle me dit de fermer les yeux, qu'elle allait tracer le "signe" dans l'air, devant moi, mais que je ne devais pas savoir la forme qu'il prenait. "Dans le cas contraire, ajouta-t-elle, le charme cessera immédiatement d'agir". J'obéis, trop heureux de me sortir de ma situation de chômeur méprisé, y compris par mes pairs. Elle me certifia que seul le signe de croix serait à même de me libérer de la Scoumoune qui faisait de ma vie un "Enfer".
   Dans les heures qui suivirent, suivies de jours et de semaines, j'obtins un gain important au loto, tombai amoureux d'une riche héritière, me retrouvai dans un Parti puis fus nommé Ministre. Il ne me restait plus, d'après Greta, qu'à proposer ma candidature pour les élections qui n'allaient pas tarder. Ce que je fis et c'est par acclamation qu'on me fit l'honneur de porter des idées, qu'au fond je ne partageais pas vraiment. Mais est-ce que cela avait une quelconque importance?
   Mon adversaire, donc, venait de s'effondrer et je jubilais. Plus personne ne pourrait se mettre en travers de mon chemin. Grisé par la perspective, alors qu'on tentait de ranimer le malheureux, je m'emparai de mon téléphone portable et, dans un coin discret, je fis défiler les quelques photos qui y étaient gravées. Dont celle du fameux signe secret que je n'avais jamais osé regarder, bien que l'ayant dûment saisi, le jour où Greta l'avait exécuté devant moi.
   Je tombai sur le visage hilare de cette diablesse de femme qui tendait son majeur dans ma direction, de la plus vulgaire des manières.
   Aussitôt j'entendis autour de moi qu'on s'exclamait: le coeur de mon adversaire, miraculeusement, venait de battre de nouveau. Quant au mien,  via deux artères soudainement bouchées, il se mit à pomper désespérément  un peu de sang bien trop épais, cause finale d'un infarctus aussi brutal que douloureux...


La pose

   "Je ne voudrais pas avoir l'air de me vanter", commença cet Écrivain, nouvellement élu à l'Académie, grâce à un entregent qui avait défrayé la chronique mondaine "mais je suis irrémédiablement, et depuis longtemps, alors que je naissais dans cette famille à la noblesse millénaire, amateur de littérature, de la Vraie, celle qui a des Valeurs, de la Grandeur, de la Force, qui dit la Vérité, pas toujours acceptée il est vrai, mais je suis un Rebelle, vous savez et..."
   "... et mon c... c'est du poulet, peut-être?"
   La réponse du journaliste, un rien brutale - et d'une évidente vulgarité -  fit l'effet d'une gifle et resservit d'innombrables fois dans des séquences de vidéo gag, et ce, pendant une bonne trentaine d'années.
   Inutile de dire que le journaliste, à coups de pieds dans le derche, fut aussitôt licencié, mis sur une liste noire et qu'il finit par se suicider, alors que l'Ecrivain, à son décès, eut les Honneurs de la Patrie Reconnaissante... en toute humilité.

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"Mais enfin, Narine, si tu étais plus gentille, 
tu aurais plus d'admirateurs et...
- Grrr... Humpffff... Noyavohlll...
- Après tout, ce que j'en disais, moi..."

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"Mais ma choute adorée, tu sens le poisson,
j'y peux rien...
- Oh, toi! Attends que je m'accroche
à autre chose qu'à tes jambes..."
Henry Albert Pegram - Hylas

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"Hump... Pfff... Gloups... Je vous annonce la victoire de...
- Par les Dieux! Cet homme est nu!
- Il nous provoque avec sa zigounette!
- Qu'on le pende!
- L'étripe!
- Le brûle!"
(etc)
Luc-Olivier Merson - Le Soldat de Marathon

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"Ce n'est pas possible... Éventré par la lame
d'un sal... de Nèg... Dieu des Enfers, pourquoi
ainsi en vouloir à un de tes Vrais Enfants?
Que t'ai-je fait?"
Fyodor Bronnikov | Dying Gladiator

(Jusqu'au bout, ce représentant d'un parti extrême
gardait une "lucidité" - hem - consternante...)

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Jacques Damboise

samedi 28 avril 2012

"Cette fille de Rien ne valait pas grand chose". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LES DITS DU SAGE SONT INAUDIBLES
EN BOITE DE NUIT)
pcc Jacques Damboise

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"Si vous croyez qu'c'est cette nouvelle
qu'va m'redresser, hein?
- Calme-toi, Jojo, tu vas faire du mal
à ta sciatique du bulbe"

Un redressement fiscal 
a été "notifié" à Johnny Hallyday
(tout fout le camp...)


   (...) Un redressement fiscal (et des lombaires?) a été "notifié" à Johnny Hallyday, a indiqué mardi 24 avril une source proche du dossier sans en préciser le montant, confirmant une information du "Canard Enchaîné".
   Selon le numéro de l'hebdomadaire satirique à paraître mercredi, le montant de ce redressement, effectué au terme d'investigations conduites par la brigade nationale des enquêtes fiscales (de Gauche?), atteint 9 millions d'euros.
   Le ministère du Budget (de Droite?) s'est refusé à tout commentaire, invoquant le secret fiscal. (...)
   (...) L'hebdomadaire affirme que l'enquête, déclenchée en décembre 2010, a révélé un "réseau complexe de sociétés au fonctionnement plutôt baroque" (peut-être y-a-t-il d'autres adjectifs?), notamment des transferts d'actifs au Luxembourg vers une société dont les actionnaires comptent une autre entité domiciliée au Libéria.
   Le chanteur, qui connaît depuis plus de trente ans des démêlés avec le fisc français, s'est installé en 2007 en Suisse, dont il dépend pour ses revenus personnels. Les activités artistiques et commerciales en France relèvent toujours de l'administration française. 


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"Mon parfum d'aisselle? Droite Humaniste.
Mais je vous préviens, il est rare et cher"

Droitisation : à l’UMP, 
les « humanistes » 
rentrent dans le rang
(qu'ils ont un jour quitté?)
François Krug


   (...) Ils s’étaient eux-mêmes baptisés les « Humanistes de l’UMP ». Ces modérés ont aujourd’hui un seul choix : défendre la stratégie de droitisation de Nicolas Sarkozy, ou se taire (ou manger son chapeau, ou se les bouffer, ou..?).
   Ce mardi matin, ils étaient une soixantaine à s’être réunis à l’Assemblée nationale, autour de l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin (amateur de Lorie). On y a parlé du FN, du « vrai travail ». Et on a décidé de ne rien dire ou faire qui puisse gêner le Président-candidat.
   Pas question, donc, d’évoquer ses états d’âme. Marc Laffineur, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et autre vedette de la réunion, nous assure ainsi :
   « On est totalement mobilisé [...]. Il n’est pas question d’opposer la droite humaniste à d’autres courants. L’UMP est une famille unie avec plusieurs sensibilités (mais la même approche scélérate du Monde?). C’est le cas dans tous les grands partis politiques, comme la CDU en Allemagne (super exemple, c'est sûr...). »(...) 
   (...) Le tournant pris par la campagne marque pourtant un échec, celui du recentrage de l’UMP. Avec son collègue Jean Leonetti, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Marc Laffineur avait lancé en octobre les Humanistes, un courant prônant « une droite responsable, laïque, tolérante, solidaire et européenne (donc l'UMP n'est plus ça? Quel étrange aveu...) ».
   Jean-François Copé, secrétaire général, avait encouragé l’initiative de ces anciens centristes. Grâce à eux, l’UMP prouverait qu’elle ne se résumait pas à la Droite populaire, et à ses gesticulations sur l’immigration et la sécurité, ou à la Droite sociale de Laurent Wauquiez, et ses dénonciations de l’assistanat.
   Immigration, sécurité, assistanat : six mois plus tard, ce sont bien ces thèmes que Nicolas Sarkozy a préféré exploiter. Et, dans la centaine de députés, sénateurs et parlementaires européens réunis sous le label « humaniste », une seule a osé exprimer sa gêne après le premier tour. ("Oh, ben, quand même, hein, c'est pas ben d'vouloir faire la bibise à la Le pen, moi je pense, mais, hein, ce que j'en dis" "Casse-toi, pouf...!")(...)
Lire sur:

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Comment réduire l'évasion fiscale en Europe
   (...) L’hypothèse d’une plus grande transparence imposée aux sociétés-mères des multinationales pour leurs filiales à l’étranger prend de la consistance, depuis que le rapport du député UMP Gilles Carrez, en juillet dernier, a montré que l’impôt sur les sociétés acquitté en France par les grosses entreprises du CAC 40 ne dépassait pas 8% de leurs bénéfices, alors que le taux officiel est de 33%. En jouant sur les prix de transfert entre filiales, les groupes privilégient les pays où la fiscalité est basse pour y payer des impôts.
   Ces groupes profitent aussi de niches, comme l’exonération des plus-values sur cession de filiales —notamment à l’étranger— et de titres de participation à long terme (la fameuse niche Copé) qui a coûté au trésor public entre 14 et 34 milliards d’euros entre 2004 et 2010, selon l’union syndicale Snui-Sud Trésor Solidaires. C'est-à-dire en moyenne entre 2 et 5 milliards d’euros par an.(...)
   Ce n’est pas le seul cas de figure qui fait monter la pression. Le nombre d’exilés fiscaux augmente depuis le début de l’année. Le transfert de leur fortune ne tient pas seulement à une possible arrivée de la gauche au pouvoir ; un exil fiscal ne s’improvise pas en quelques jours. La politique d’austérité promise par la droite, qu’ils peuvent anticiper depuis plus longtemps, les incite tout autant à franchir les frontières que les menaces de la gauche. 
   Les agissements de la banque suisse UBS sous le coup d’une information judiciaire pour avoir privé le fisc français de 850 millions d’euros selon les estimations du journaliste Antoine Peillon, ont relancé la polémique. La Suisse et la France n’ont-elles pas signé une convention fiscale en 2009 pour mettre fin au secret bancaire? La banque suisse s’en serait allègrement affranchie.

Lire la suite, hélas, tout aussi édifiante 
(mais, on le sait, la faute de la faillite, ce sont les pauvres et les dépenses publiques qui en sont responsables...)



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(Ils votent pour le Résident)


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Luc Desle

vendredi 27 avril 2012

"La présidente de ce parti extrême conduisait sa voiture comme un panzer". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(JAMAIS LA FOURMI 
N'AIDERA L'ABEILLE A VOLER)

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"Pourquoi je porte un masque?
Pour la concentration, tiens, c'tte question!
J'veux pas en mettre partout..."
Santé au travail, 
les pesticides dans le viseur
Emmanuel Riondé|

   (...) Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les fabricants de pesticides : à partir de décembre (2011), la maladie de Parkinson pourra être reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs. La Commission supérieure des maladies professionnelles en agriculture (Cosmap) a en effet donné son accord, le 1er juin dernier, pour la création d’un nouveau tableau portant sur les « maladies neurodégénératives liées aux produits phytosanitaires ».
   Cette avancée importante ouvre le nécessaire et urgent débat sur les conséquences de l’usage des produits chimiques et agents cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques sur la santé des paysans. On peut dire merci à la Fédération nationale agroalimentaire et forestière de la CGT d’avoir porté le fer sur cette question. Car, tout à nos angoisses (légitimes) de bien faire manger bio nos petits zenfants, les citoyens-responsables-indignés- amapistes que nous sommes avaient presque oublié que les premiers exposés aux saloperies pulvérisées dans les champs français sont les paysans et notamment ceux qui sont sur le terrain : salariés agricoles, petits exploitants, saisonniers, etc.
   Leurs employeurs « agromanagers », eux, sont un poil moins concernés. D’ailleurs, le syndicat qui les représente le mieux, la FNSEA, a voté contre la création de ce tableau(bizarre, vous avez dit...) Raté pour cette fois, messieurs.(...)

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« La vieillesse est un alibi. »
(pour un lent naufrage?)
Louis Scutenaire
Extrait du Mes inscriptions IV

"Môôôaaa, Marquis de Carabas, 
je soutiens le Résident
en dépit de sa toute petite taille"

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Présidentielle : 
Jean d'Ormesson, 
s'il n'en reste qu'un, 
ce sera lui !

   (...) On l'a aperçu au meeting de Nicolas Sarkozy dimanche dernier, sur la place de la Concorde. Il s'était également fait remarquer à Villepinte, quelques semaines plus tôt. Il a publié un portrait au vitriol de François Hollande dans Le Figaro du 11 avril. À 86 ans, le plus vert (de gris) des Immortels du quai Conti prend son bâton de pèlerin (pélerin!!!) et trempe son stylo dans l'encre de l'engagement (et de la c... auto-satisfaite?). Sans barguigner ni faiblir. Dans Le Monde daté de vendredi, il enfonce le clou et publie l'essentiel d'une lettre mise en ligne sur le site de l'Union des jeunes pour le progrès (le mouvement des jeunes gaullistes)  (de 85 ans?) et reprise par le site internet "Le canard acharné" : "Message aux indécis par Jean d'Ormesson".
   Il y déroule un nouveau plaidoyer en faveur de Nicolas Sarkozy, qui "a maintenu le pays hors de l'eau au cours d'une des pires crises que nous ayons jamais connues" (crise qu'est venue tout' seul', oui, M'dame la baronne). "Il n'est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l'Europe et l'euro" (en s'faisant des bisous sur la bouche...), lance Jean d'O (assez de familiarité, Môssieur!), qui critique par ailleurs vertement François Hollande, qui ferait, selon lui, "un excellent président de la IVe République. Ou plutôt de la IIIe" (ou de la IIème, ou de la Ière, ou de la pas du tout?). Le candidat socialiste qu'il juge "intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel", mais auquel il reproche de ne pas être l'homme de la situation (taille trop grande, peut-être?).
   L'académicien (?!) manie même un humour cinglant à propos de François Hollande : "Il est mondialement connu en Corrèze", s'amuse-t-il (ahaha). Pour lui, "seul Nicolas Sarkozy a l'étoffe d'un chef" (ahaha) et "a accompli les réformes nécessaires à la survie de notre modèle social" (ahaha... Pardon? Ah bon, il ne fallait pas rire, là...). Voilà pourquoi, affirme d'Ormesson, "j'ai décidé de soutenir Nicolas Sarkozy".
Et blabla de vieux, qu'on n'est pas contraint  de lire, sur:

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"Adelante, Rossinante! Ils croient nous avoir tués,
mais nous avons plus d'un tour au bout de notre lance!"


Espagne: 
la culture réduite à peau de chagrin
Joachim Pflieger
Directeur artistique adjoint 
du Teatro Real de Madrid

   (...) Les chiffres sont vertigineux, et la dépression a commencé à gagner l'ensemble des milieux artistiques en Espagne. Les budgets pour 2012 rendus publics par le gouvernement espagnol au début du mois d'avril font état d'une réalité implacable : l'effondrement du budget de la culture dans le cadre du plus grand plan de rigueur que l'Espagne ait connu depuis l'avènement de la démocratie. Quelques exemples : le budget du Fondo de protección a la cinematografía (le Fonds national de Protection de la Cinématographie qui attribue les aides à la production) passe de 76 millions d'euros en 2011 à 49 millions en 2012, les subventions publiques au musée national du Prado, fleuron du tourisme culturel de la capitale, baissent de 5 millions d'euros soit 24% du budget de l'année passée, le musée national Centro de Arte Reina Sofia perd 14% de sa subvention publique, le Circulo de Bellas Artes de Madrid plus de 30%, et le Grand Théâtre du Liceu de Barcelone a évité de justesse un plan social visant à fermer l'institution pendant deux mois afin d'en assainir les finances.

   Les réseaux internationaux de coopération culturelle ne sont pas en reste. Dépendante du ministère des Affaires étrangères - qui perd plus d'un milliard d'euros de ressources en 2012 -, l'agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo, AECID) perd près de 50% de son budget. Une diminution colossale quand l'on sait que de l'AECID dépend l'ensemble des Centros Culturales de España (Centres Culturels d'Espagne), relais puissants de la culture espagnole dans le monde entier, et atout de poids dans les relations ibéro-américaines.

   Bien loin de l'interventionnisme affiché en matière économique, le gouvernement de Mariano Rajoy donne l'impression (que l'impression?) de vouloir démanteler la politique culturelle par un désengagement abrupt de l'Etat. (...)
Lire sur:

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"Hips! Vive Narine et...
- T'es co... l'a pas... gloups! passé l'premier tour...
- Ça m'empêchera pas d'm'soûler à mort...
- Déjà fait, grognasse!"
Benoît Barvin

jeudi 26 avril 2012

"C'était bien chez Laurette, mais ce qui était chouette, c'est quand on s'en allait". Jacques Damboise in "Pensées du bout du bout du comptoir"

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Pensées pour nous-mêmes:

(L'ESPOIR TE FAIT VIVRE 
COMME L'ALCOOL TE FAIT MOURIR.
AGIS)
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"On repart comme on est venus...
pleins d'espoirs..."
Les enfants d'immigrés 
cherchent leur rêve américain à l'étranger
Kirk Semple 

   (...) Washington, la carrière de Samir N. Kapadia semblait bien commencer : après un stage au Congrès, il a travaillé pour une grande fondation ainsi que pour une société de conseil. Et, pourtant, il avait l'impression de s'être enfermé dans une routine. D'Inde, son pays d'origine, ses amis et ses proches lui parlaient de leur vie dans cette nation en plein boom. L'un d'eux était en train de créer une entreprise d'e-commerce, un autre une société de relations publiques, d'autres encore un magazine, une pépinière d'entreprises ou un site Internet consacré aux people et à l'actualité. "Là, j'ai commencé à me dire que bosser peinard de 9 à 17 heures ne me suffisait plus", se souvient M. Kapadia, 25 ans, qui est né en Inde et a grandi aux Etats-Unis. L'année dernière, il a donc quitté son emploi et s'est installé à Bombay. 
   (...) Comme lui, aux Etats-Unis, les enfants d'immigrés, diplômes en poche, sont de plus en plus nombreux à partir s'installer dans le pays de leurs ancêtres. Depuis toujours, les Américains, qui ont l'esprit d'entreprise, aiment tenter leur chance à l'étranger. Mais cette nouvelle vague illustre l'évolution des migrations mondiales et les défis qui se posent à la compétitivité et à la suprématie économique américaine. "Les marchés s'ouvrent, les gens ont des idées tous les jours. Il y a tellement de choses à créer", s'enthousiasme M. Kapadia, aujourd'hui employé chez Gateway House, un nouvel organisme de recherche en politique étrangère à Bombay. "Ici, les gens ont une longueur d'avance sur Washington." (...) 
Lire la suite sur:


°°°
"Un cavalier qui surgit hors de la nuit
Pour bouter les immigrés hors de chez lui..."
Des chansons 
pour dissuader les clandestins
Paloma Esquivel 

   (...) Le gouvernement fédéral américain a tout essayé pour stopper le flux de migrants clandestins. Il a augmenté le nombre de patrouilles aux frontières, introduit de nouvelles sanctions, déployé des drones et des capteurs de mouvement, construit et reconstruit des clôtures. Pendant des années, Washington a même discrètement financé la diffusion au Mexique de chants et de courts documentaires sur les dangers encourus par les migrants.

   Aujourd'hui, les autorités ont recours à une tactique préventive : depuis l'an dernier, des agents de l'Arizona prennent contact avec des chaînes de télévision, des radios et des journaux du Mexique et d'Amérique centrale pour leur demander d'informer la population du danger de franchir illégalement la frontière, surtout en passant par le désert de Sonora.
   Après s'être montrés sceptiques, les médias ont finalement répondu favorablement à la demande. Des journaux des Etats mexicains du Chiapas et du Michoacán ont publié des reportages fondés sur leurs informations. Des organes de presse du Salvador et du Guatemala leur ont emboîté le pas. Certains ont publié des photos de planques surpeuplées et de sauvetages d'urgence fournis par la Border Patrol [la police des frontières américaine].

   "Les migrants sont maltraités, roués de coups, ridiculisés, et les femmes souvent violées", pouvait-on lire dans un article du quotidien salvadorien El Diaro de Hoy. La campagne a rencontré suffisamment de succès pour être étendue, cette année, aux villes américaines abritant une forte population mexicaine comme Los Angeles, Phoenix, Chicago, Seattle et Atlanta. L'objectif est de convaincre les immigrés installés aux Etats-Unis d'avertir les membres de leur famille des conditions périlleuses du passage de la frontière, en particulier en Arizona. (Ne venez surtout pas, quand on va vous traiter comme des chiens... beau slogan)

   "Notre message est le suivant : 'Si vous décidez de venir, ne passez pas par l'Arizona'", explique le porte-parole de la Border Patrol, Andy Adame. "Nous constatons une forte augmentation des exactions commises par les passeurs, des braquages à la kalachnikov, au revolver et à l'arme blanche, et ce non seulement dans le désert mais aussi dans les planques où des clandestins sont ligotés à l'aide de ruban adhésif." (...) 
Lire la suite sur:

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"Si j'ai réduit, cette nuit, mes émissions de carbone?
Attends voir combien de fois j'ai pété...

- Comme d'hab', vous êtes d'une élégance..."
Brouillard statistique
 sur les émissions de carbone
THE GUARDIAN LONDRES

   (...) Les directions Climat et Environnement de l’UE comptent dans leurs rangs quelques-uns des "amis de la Terre" les plus compétents et les plus motivés qui soient. Mais que se passe-t-il lorsque, pour des raisons tenant à l’opportunisme politique, une culture de la "comptabilité créative"décrédibilise complètement les objectifs sur lesquels ils travaillent 
 Concernant les trois objectifs de 20% à l’horizon 2020 :

   - Les réductions d’émissions elles-mêmes sont comptabilisées à partir du lieu de production et non d’utilisation, ce qui permet, par le truchement du commerce international, d’externaliser environ 7% des émissions européennes de carbone vers les pays en développement. Cette erreur trouve son origine dans les critères d’évaluation des émissions du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et non dans ceux de Bruxelles. Pourtant, les Etats membres de l’UE se cramponnent à ces règles et remettent en question le moindre projet de réduction du dioxyde de carbone.

   - L’augmentation de la part des énergies renouvelables en Europe doit être pour moitié assurée par la biomasse. Or, d’après certains scientifiques, celle-ci ne permettrait pas de réduire les émissions réelles, contrairement à ce que pense Bruxelles. Dans la majorité des cas, la biomasse sera sans doute issue de l’exploitation non durable de forêts européennes et étrangères, ce qui aura pour conséquence d’augmenter les émissions plutôt que de les réduire. Si la tendance actuelle se poursuit, l’UE pourrait se retrouver à court de forêts exploitables avant 2020 et devrait alors compter sur les économies d’énergie pour réduire sa consommation d’électricité.

   - Sur le plan de l’efficacité énergétique, les objectifs fixés n’ont aucun caractère contraignant et ne seront très probablement jamais atteints. Selon toute vraisemblance, l’UE devrait parvenir à une économie d’énergie de 9% – ce qui est moitié moins que son objectif déclaré. Et pendant que les fonctionnaires de Bruxelles tirent le maximum des quelques mesures dérisoires proposées dans la directive sur l’efficacité énergétique, les pays membres font pression pour que les "mesures antérieures" "comptent double". (...) 
Suite sur:


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"Que tout ceux qui sont dans la vibe lèvent le doigt." 



Flower duet - Anna Netrebko et Elina Garanca (Lakmé de Delibes)

Parole de Flower Duet:

Sous le dôme épais où le blanc jasmin
A la rose s'assemble
Sur la rive en fleurs riant au matin

Doucement glissons De son flot charmant
Suivons le courant fuyant
Dans l'onde frémissante
D'une main nonchalante
Viens, gagnons le bord,
Où la source dort et 
L'oiseau, l'oiseau chante.

Sous le dôme épais ou le blanc jasmin,
Ah! descendons 
Ensemble!

Sous le dôme épais où le blanc jasmin
A la rose s'assemble
Sur la rive en fleurs riant au matin
Viens, descendons ensemble

Doucement glissons de son flot charmant,
Suivons le courant fuyant
Dans l'onde frémissante
D'une main nonchalante
Viens, gagnons le bord
Où la source dort et 
L'oiseau, l'oiseau chante.

Sous le dôme épais ou le blanc jasmin,
Ah! descendons 
Ensemble!

[ Ces sont Flower Duet Paroles sur http://www.parolesmania.com/ ]

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Luc Desle (et Jacques Damboise, pour le côté fleur bleue...)