Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 16 juin 2012

"Ce patron était si performant qu'il se vendit à quatre reprises sa propres entreprise en faisant, à chaque fois, des profits". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(ÉVITE D'ETRE LE LOUP OU LE MOUTON
DANS LA BERGERIE)

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"Voilà de la marmelade de pauvres...
garantis d'élevages occidentaux...
- Chouette!"

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(Contribuable épargné par Bruxelles
mais pas par ses amies les banques)

"C'est haut!
- Non, hot!"

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Faillites bancaires : 
Bruxelles (qui?) 
veut épargner le contribuable
(trop aimable...)

   (...) Comment faire cesser l’effet domino entre les banques en crise et le creusement des déficits publics ? Bruxelles dit tenir la réponse et veut donner plus de pouvoir aux autorités de régulation bancaire pour qu’elles prennent la main en cas de faillite. Pour le commissaire européen en charge du Marché intérieur Michel Barnier, une chose est sûre :
   “ Nous ne voulons plus de situations où les gouvernements se trouvent le dos au mur avec comme seule option d’injecter de l’argent public pour éviter une catastrophe pour toute la société. Nous pensons (pensons!)  que les banquiers et leurs actionnaires doivent assumer leurs responsabilités “ , a-t-il martelé (martelé!) en présentant sa proposition.

   En dernier ressort, ce seront donc les créanciers et les actionnaires qui assumeront les pertes. Et pour anticiper, un prélèvement annuel sur les banques permettra de constituer un fonds d’urgence fournissant des prêts et des garanties. Un tout premier pas vers l’union bancaire réclamée par le président de la Banque centrale européenne.
   “ Sur le long terme, cela aura des effets “ confirme Hans Hack, de FTI Consulting Brussels. “ Mais aujourd’hui, pour la situation de l’Espagne par exemple, je ne pense pas. Il y a peut-être d’autres mesures en discussion qui pourraient avoir un effet, mais ce ne sera pas pour demain. “

   Ce nouveau cadre doit encore recevoir l’aval (ah bon, ce n'est donc pas encore fait...) des Etats membres et du Parlement européen. Il entrera en vigueur au mieux en 2015 (et au pire?) .


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"Moi, c'est Jean, les gars, pas Frédéric...
Mais lui, il est presque aussi décédé
que je le suis..."


Français de l’étranger : 
Montchamp et Lefebvre (UMP) 
se prennent une gifle aux législatives
Pascal Riché

   (...) Les Français de l’étranger votaient dimanche (dernier) pour le premier tour des législatives. Surprise : dans cette population électorale plutôt à droite, la gauche arrive en tête dans sept circonscriptions sur onze.



   Il faut dire que l’UMP a donné, dans certaines d’entre elles, un spectacle peu attrayant pour les électeurs. En Amérique du Nord, le parachuté Frédéric Lefebvre, mordu aux talons par un autre sarkozyste, Julien Balkany, le jeune demi-frère de Patrick, est largement distancé par la candidate du PS et des Verts, Corinne Narassiguin (22% contre 39%). Lefebvre se vantait du soutien de Nicolas Sarkozy, Julien Balkany a mis en avant celui de son ami d’enfance Jean Sarkozy... (...)



   (...) Dans la quatrième circonscription, celle du Benelux, le socialiste Philip Cordery a pris la tête avec plus de 30% des voix. Face à lui, Marie-Anne Montchamp, candidate de l’UMP, n’a récolté que 21%.
   Avec plus de violence encore qu’aux Etats-Unis, l’UMP s’est déchirée à belle dents. Marie-Anne Montchamp, ex-secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale et femme politique implantée jusque-là dans le Val-de-Marne, a en effet été parachutée comme Lefebvre, ce qui n’a pas eu l’heur de plaire au délégué UMP local, Georges-Francis Seingry.

   Résidant en Belgique depuis trente ans, il a maintenu sa candidature, furieux, sous l’étiquette Rassemblement des Français de l’étranger. Puis il a cogné comme un sourd contre la candidate officielle, ex-villepiniste ayant finalement mis fin à sa disgrâce en rejoignant en 2010 le gouvernement Fillon. (etc) (...)




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"Moi, j'ai toujours été un bon patron et...
- Heu... Vous étiez un patron...
Étiez?
- Vous êtes mort, Monsieur Jobs.
- Ah ben m... alors!
Et on ne m'a rien dit?"

Comment gérer un mauvais patron?

   (...) Selon Robert Hosking, le directeur exécutif de l’Office Team, «il n’est pas possible de contrôler les actions de votre patron, mais vous pouvez changer la façon dont vous y répondez». Voici donc les cinq types de mauvais chefs selon l’Office Team et les conseils à suivre pour bonifier vos relations:
   
   Le «petit chef»: c’est une sorte de tyran qui par son statut se permet d’humilier ses employés.

   Conseils: gardez votre self-control, n'essayez pas de l’intimider en retour. Il faut calmement lui expliquer votre position, comme une «voix de la raison».

   Le «micro-gestionnaire» ou celui qui essaie de tout diriger: c’est celui qui ne vous laisse jamais respirer, toujours derrière vous à attendre le moindre faux pas. Il scrute chaque détail de votre travail jusqu’à trouver la faille.

   Conseils: avec ce genre de chef, c’est généralement une question de confiance qu’il faut construire au fur et à mesure. Alors arrivez toujours à l’heure, ne dépassez pas les délais pour rendre votre travail, prêtez attention aux détails, et vous aurez votre patron dans la poche.

   Le mauvais «communicateur»: il est important de donner aux employés un minimum d’espace vital, mais il est aussi crucial de leur donner une orientation dans leur travail. Le mauvais «communicateur» fournit peu de directives sur les tâches à accomplir et cela se traduit souvent par des rectifications de dernières minutes, ou bien de refaire le travail entièrement.

   Conseils: avec le mauvais «communicateur», il faut être très proactif, c’est-à-dire anticiper les réponses. Il faut aussi poser de nombreuses questions, mais aussi faire preuve de diplomatie et ne pas s'énerver. 

Le saboteur: c’est le genre de patron qui soit sape vos efforts, soit ne vous félicite jamais, ou pire qui s’approprie le fruit de votre propre travail. Et dès qu’il y a un problème ou que les choses tournent au vinaigre, il rejette la faute sur vous.

   Conseils: avec le «saboteur» c’est un peu plus délicat que pour les autres. Il faut toujours le brosser dans le bon sens du poil, et faire en sorte qu’il se sente bien, et admiré. Toutefois, il vous faut conserver toutes les traces de votre travail pour avoir des preuves s’il s’en prend encore à vous.

Le lunatique: c’est le patron qui peut être gentil et même se confier à vous. Mais il peut aussi avoir des sauts d’humeurs imprévisibles, jusqu’à vous ignorer s’il vous recroise dans les couloirs.

   Conseils: c’est bien sûr plus difficile de prévoir les réactions d’une personne lunatique. Votre meilleure défense reste donc de ne pas prendre personnellement ses sautes d’humeurs. Rappelez-vous qu’il ne s’agit pas de vous et qu’il a sûrement un tas d’autres problèmes à gérer. Quand il est au bord de l’énervement, l’Office Team suggère de se limiter aux seules questions urgentes. (...)

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Luc Desle

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