Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 26 juin 2012

"Dans ce Parti extrême on montrait les dents, non limées". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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Pensées pour nous-mêmes:

(L'ANIMAL QUI EST EN TOI
POURQUOI LE MANGES-TU?)

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"Un végétarien!
- Où ça? Où ça?"


Le changement de régime, 
c’est maintenant

   (...) (A)ujourd’hui, l’enjeu n’est pas un accès à la viande, mais à une alimentation équilibrée, où se mêlent joyeusement fruits et légumes. Si l’épidémie d’obésité était due à un abus de haricots verts, cela se saurait.

    L’enjeu, c’est aussi de trouver des solutions à la crise climatique. Or, nos steaks et nos poulets sont responsables de 18 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Des scientifiques, parmi lesquels Tony McMichael et John Powles, précisent qu’il suffirait de réduire de 10 % notre consommation de viande rouge pour changer cela. (...)

   (...) Dernier point : si le monde a faim, la faim justifie-t-elle tous les moyens ? En France, on « élève » chaque année un milliard d’animaux. 920 millions de volailles, 25 millions de cochons, 19 millions de vaches, 8 millions de moutons qu’il faut nourrir… et abattre. Un porc d’élevage intensif, c’est un nouveau-né de 100 grammes, qui franchit en six mois la barre du quintal. Et que mange ce cochon ? Des végétaux… que nous cultivons intensivement, parfois à coup d’OGM. Résultat, il faut quatre calories végétales pour produire une calorie de porc.

    Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, prévoit que, d’ici à 2050, 1,45 milliard de tonnes de céréales seront utilisées chaque année pour l’alimentation animale. Pourtant, elles permettraient de satisfaire les besoins alimentaires de 4,5 milliards de personnes. Alors les végétariens ont raison de nous secouer et de nous inciter à passer du champ à l’assiette sans détour par la case élevage. Et surtout de penser nos problèmes autrement, pour trouver des solutions nouvelles. (...)

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"Bile... heu... Billevesées!"


Crise de l’euro et lutte de classe
Bernard Teper
Co-animateur du Réseau Education Populaire.

Auteur avec Michel Zerbato de 
« Néolibéralisme et crise de la dette ».

Auteur avec Catherine Jousse et Christophe Prudhomme 
« Contre les prédateurs de la santé ».

   (...) Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, l’introduction de l’euro lors du traité de Maastricht en 1992, réalisée volontairement entre des économies divergentes d’une part et trop inégalitaires d’autre part et sans aucun transfert budgétaire pour compenser la croissance des inégalités économiques, était la pire des choses. 
   
   L’euro dans ces conditions a été un terrain de jeu pour la finance internationale, pour l’enrichissement de la bourgeoisie internationale au détriment des peuples, c’est-à-dire des couches populaires et des couches moyennes intermédiaires, appelées à chaque accentuation de la crise à éponger les dégâts causés par la bourgeoisie internationale dans la spéculation la plus débridée possible.
   
   Le démarrage du processus d’extinction de la démocratie réelle dès le traité de Rome (voir la fin du discours de Pierre Mendès-France du 18 janvier 1957) pour empêcher les peuples - c’est-à-dire les couches populaires (pour la France, 53% de la population au travail ou ayant travaillé) et les couches moyennes intermédiaires (pour la France, 24% de la population au travail ou ayant travaillé) - de s’opposer aux différents coups d’Etat prévus contre les démocraties européennes, l’organisation de la prééminence de la concurrence libre et faussée, du libre-échange dès l’Acte Unique européen en 1986, puis l’abandon par les Etats membres de la souveraineté monétaire au profit du gouvernement des juges de la Banque centrale européenne (BCE), tout cela menait à la confrontation finale.

   Karl Marx développait déjà en son temps l’idée que la direction capitaliste s’appuyait pour régner sur l’exploitation et la domination. L’exploitation était due à l’accaparement toujours plus important d’une partie du travail produit par les salariés à des fins liées uniquement aux intérêts de la bourgeoisie dominante (aujourd’hui pour la spéculation internationale de la bourgeoisie internationale ). 
   Il en résulta en France, à partir du tournant néolibéral de 1983 consécutif à la crise de 1982, le processus de déformation du partage de la valeur ajoutée. Cette déformation du partage de la valeur ajoutée procure à la bourgeoisie internationale française plus de 180 milliards d’euros par an en sus de ce qu’elle aurait eu si la répartition des richesses était restée celle qui prévalait en 1982. La domination, quant à elle, est multiforme. (...)

Suite, très précise, à lire sur:

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(Joueurs Palestiniens pauvres jouant, pour de vrai,
faute de moyens...)


En Israël, les touristes peuvent 
passer leur vacances à "tuer" des terroristes
Anna Benjamin

   (...) Les touristes pour qui les lieux saints d'Israël ne procurent pas assez de sensations peuvent apprendre à devenir des militaires israéliens pendant leurs vacances. Caliber 3, un camp de tir à Gush Etzion, au sud de Jérusalem, en Cisjordanie, dispense depuis 2007 des cours d'antiterrorisme.

   Ces formations de deux heures sont assurées par d'anciens membres des unités d'élite de l'armée israélienne. Leur mission : apprendre aux touristes à tirer avec une arme, à construire un plan de défense contre l'ennemi ou à gérer une attaque terroriste et une prise d'otages.

   "Nous combinons ainsi les valeurs du sionisme avec l'excitation et la jouissance du tir (jouissance!!!), qui rend l'activité plus significative", est-il expliqué sur le site Internet du camp d'entraînement. "Du fait de notre connaissance de ce programme de tir, les participants vivent un apprentissage différent et très original qui ne peut être expérimenté nulle part ailleurs, sauf sur le champ de bataille", ajoute-t-il. (...)

   Ce que le Times d'Israël qualifie de "tourisme sioniste extrême" est, selon ce site,"la tendance du tourisme israélien la plus chaude de l'été". "Le fait que l'attraction touristique soit située au-delà de la Ligne verte [qui sépare Israël et la Cisjordanie] ne fait qu'intensifier le plaisir pour les visiteurs, qui sont souvent déçus lorsqu'ils sont informés par leurs guides qu'ils ne sont pas en danger", explique le YNet News. (explique...)

   Les touristes pratiquent le tir sur des cibles en carton appelées "terroristes", selon le même site israélien. "Shay, le guide du camp, fait la démonstration de la meilleure façon d'attraper un assaillant et présente une grande variété de fusils et de ceintures d'explosifs", ajoute-t-il. Ce guide aurait fait partie du commando qui a mené l'opération d'Entebbe, lors de la prise d'otages d'un vol Air France en 1976."Effet garanti sur l'auditoire", conclut YNet news. 

   Les plus jeunes touristes sont également invités à s'essayer à la guerre. Michel Braun, 40 ans, est venu de Miami avec ses enfants : "Cela fait partie de leur éducation, (...) afin qu'ils sachent d'où ils viennent, et bien sûr avoir un peu d'action." Brian, un adolescent de 14 ans, un faux pistolet à la main, s'entend dire par le guide : "Ta maman ne sera pas là pour te protéger, donc conduis-toi comme un homme. Es-tu prêt à attraper un terroriste ?" "Oui, je suis prêt", rétorque Brian. A la fin de leur journée, chacun obtient un diplôme indiquant qu'ils ont "complété un cours de tir dans une base en Israël". (...)

A lire sur:

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"Quoi, mon coeur? Qu'est-ce qu'il a mon coeur?
Il est trop gros, peut-être?
Le coeur des femmes ne l'est jamais assez,
malotru!"


Instantané des coulisses de "Miss Large", le 18 juin à Beer-Sheva, en Israël.
 Le concours était destiné à des mannequins pesant au moins 80 kilos. 
(AFP PHOTO/MENAHEM KAHANA)


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Benoît Barvin

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