Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 22 septembre 2012

"A la porte du Paradis ne se tenait aucun videur". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(ENSEMENCE LA TERRE
DE TON IMAGINATION)

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"C'est tout toi, ça... Oublier sa défense,
je te demande un peu... Et tu crois qu'on
va la retrouver en claquant des doigts, peut-être?"



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"Il ne peut y avoir ni vraie liberté 
ni justice dans une société 
si l'égalité n'est pas réelle."
Condorcet - 1743-1794 - 
Journal d'instruction sociale - 1793 


(La classe de clarinettes de la laïcité
avait un franc succès)

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Laïcité : Pas de sermons à l’école, 
davantage d’instruction, M. Peillon !
Charles Arambourou

   (...) (L)a laïcité n’est ni une « valeur », ni une philosophie, ni une idéologie. C’est un cadre juridique, assurant la liberté de conscience (dont découle le libre exercice des cultes) et séparant les religions et les pouvoirs (et services) publics. Autrement dit, un contenant, pas un contenu – ou, mieux, un contenant permettant tous les contenus philosophiques, l’incroyance comme la croyance.

   Il s’ensuit qu’il n’y a pas plus de « morale laïque » que, par exemple, de « science laïque ». La laïcité – au sens de la séparation d’avec le religieux – est la conditionsine qua non de la morale comme de la science. Sans elle, ni recherche ni éthique possibles : seulement le rabâchage et la justification des dogmes. C’est à Kant, tout croyant qu’il fût, que l’on doit d’avoir arraché, aux temps modernes, la morale à la théologie.

   Jules Ferry l’avait compris, dont Vincent Peillon invoque à tort la « lettre aux instituteurs » : il ne traitait que de « l’enseignement laïque de la morale », et refusait explicitement toute « morale laïque ». La seule morale à enseigner, selon Ferry, se composait de « premières vérités… universellement acceptées », et ne devait choquer aucun « père de famille ». Si les présupposés idéologiques sont aussi clairs que contestables, du moins la laïcité n’est-elle pas invoquée pour fonder la morale, mais seulement pour encadrer son enseignement.

   La deuxième question qui se pose alors est de savoir si la morale peut et doit faire l’objet d’un enseignement disciplinaire, comme le propose le ministre. « Le sens de l’existence » et « la vie bonne » relèvent bien des questions que la philosophie apprend à poser en terminale. Mais appartient-il aux programmes scolaires d’en faire une doctrine, aux maîtres d’en tirer des sermons ? C’est oublier que chaque religion, chaque philosophie, chaque individu, a sa propre réponse. Est-ce à l’État de formater les jeunes esprits ?(...)

   (...) Que l’école assure d’abord « l’instruction », comme le voulait Condorcet. L’éducation vient par surcroît. Il serait bien plus efficace, pour combattre la « communautarisation » haineuse de l’espace scolaire – dénoncée à juste titre par le ministre –, de renforcer le cadre laïque de l’enseignement, et d’en pratiquer avec fermeté les principes. Au professeur d’histoire la liberté de parler du Coran sans être croyant ; à celui de SVT l’enseignement de l’évolution, non des dogmes créationnistes ; à celui de français ou de philosophie, la découverte des penseurs et des écrivains du doute critique, des athées comme des croyants…

   Le respect pour la loi morale, disait Kant, chaque homme, même le moins instruit, l’éprouve au fond de lui. On peut ajouter : tout comme il possède les structures de sa langue. Mais dans les deux cas, l’instruction est nécessaire pour accéder, soit à la maîtrise linguistique, soit à la notion du devoir. C’est en les instruisant qu’on fait progresser les esprits, pas en les endoctrinant. (...)

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"Mais enfin, t'es ridicule!
Donne-moi ma guitare, faut que j'aille jouer...
- Naannn... J'l'aime plus que toi.
Toi t'es qu'un loser..."

Guitar, 1993 by Todd Burris


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"Viens, Gertrud, allons tout droit! 
L'avenir est à nous!
- Avec ce précipice, tu es sûr?
- Nous, les Suédois, 
nous sommes bénis des Dieux"


Pendant ce temps, en Suède, 
on baisse les impôts des retraités
Julien Bonnet 

   (...) Nouvel exemple de la bonne santé des finances publiques de la Suède, les retraités vont payer moins d'impôts l'année prochaine. Contrairement à la France, qui envisage de les mettre davantage à contribution, le pays "qui ne connaît pas la crise" prend donc le chemin inverse.

   Le budget 2013 préparé par le gouvernement de centre-droit prévoit en effet de lutter contre les conséquences de la crise de la zone euro, destination privilégiée des exportations suédoises. En misant sur la consommation intérieure et l'investissement, le Royaume compte donc limiter l'impact sur sa balance commerciale de la mauvaise passe traversée par ses principaux partenaires. En clair, pendant que les pays de l'Union monétaire se serrent la ceinture pour respecter au plus vite un objectif de 3% de déficit public imposé par Bruxelles, la Suède prépare sa propre politique de relance. (...)

   (...) Les retraités paieront donc entre 500 et 700 couronnes suédoises (entre 58 et 81 euros) d'impôts en moins par an, ont détaillé les dirigeants des quatre partis de la coalition gouvernementale dans une tribune publiée lundi par le journal Dagens Nyheter. Pour les caisses de l'Etat, cette mesure représentera un surcoût de 1,15 milliard de couronnes suédoises (133 millions d'euros) par an. Le gouvernement réfléchirait en outre à revaloriser les pensions des retraités célibataires et affirme qu'il se penchera de nouveau sur la situation fiscale des retraités lors de l'examen du budget 2014, année des prochaines élections générales suédoises. (...)

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Luc Desle

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