Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 30 janvier 2015

"Très timide, Dieu se cachait de ses adorateurs". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA BEAUTÉ NE SE RÉVÈLE
QU'A CELUI QUI VEUT LA VOIR)

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(Cet acteur boxait les maux avec fougue)



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AUSCHWITZ

Quand le "Telegraph" révélait dès 1942
le massacre des Juifs par les nazis



L'article paru dans The Telegraph le 25 juin 1942.

   Alors que le monde commémore les soixante-dix ans de la libération du camp d'Auschwitz le 27 janvier, le quotidien britannique The Daily Telegraph publie un article qui annonçait dès 1942 l'existence des chambres à gaz et le massacre perpétré contre les Juifs par les nazis.

   Sous le titre "Les Allemands tuent 700 000 Juifs en Pologne : voyage dans les chambres à gaz", l'article parlait trois ans avant la fin de la Seconde Guerre mondiale du "plus grand massacre de l'Histoire". "Les hommes âgés de 14 à 80 ans sont conduits dans un même endroit, souvent un square ou un cimetière, et sont tués avec un couteau, une arme à feu ou des grenades. Ils ont dû creuser leur propre tombe en amont", pouvait-on lire à l'époque.

   C'est par le biais de Szmul Zygielbojm, un membre du gouvernement polonais alors en exil à Londres, que le journal avait pu obtenir ces informations. "Après son arrivée à Londres en 1942, Zygielbojm a utilisé un réseau de contacts clandestins en Pologne occupée pour rassembler des témoignages sur le sort des Juifs. L'information a été envoyée illégalement à Londres sur un microfilm caché dans une clé", explique The Telegraph

   Mais, comme l'explique le quotidien, l'article n'a eu à l'époque que peu d'écho auprès des politiques et du public, et Zygielbojm "a dû faire face à l'indifférence, aux doutes et même aux suspicions" autour de lui.


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Benoît Barvin

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